A Bruxelles, une conférence avec Eric Zemmour, Nigel Farage et Viktor Orban interrompue par la police pour des raisons de sécurité
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A Bruxelles, une conférence avec Eric Zemmour, Nigel Farage et Viktor Orban interrompue par la police pour des raisons de sécurité

A Bruxelles, une conférence avec Eric Zemmour, Nigel Farage et Viktor Orban interrompue par la police pour des raisons de sécurité

Le bourgmestre de la commune bruxelloise de Saint-Josse, où devait se tenir la réunion, a expliqué avoir pris un arrêté d’interdiction « pour garantir la sécurité publique ».

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Mardi 16 avril, les autorités bruxelloises ont ordonné l’arrêt d’une réunion controversée de représentants de la droite nationaliste, à quelques mois des élections européennes. Parmi eux figurent le Français Eric Zemmour, le Britannique Nigel Farage, à l’origine du Brexit, ou encore le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Cette décision des autorités fait suite à un arrêté d’interdiction émis par le bourgmestre de la commune bruxelloise de Saint-Josse, Emir Kir, où la réunion était organisée. L’élu a expliqué sur Facebook avoir pris cet arrêté « pour garantir la sécurité publique ». « L’extrême droite n’est pas la bienvenue »il ajouta.

Une décision vivement dénoncée à l’intérieur de la salle, où plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux députés européens conservateurs nationalistes et eurosceptiques, participaient au rassemblement, selon des journalistes de l’AFP. « On est vraiment dans le registre du communisme à l’ancienne, en gros, si tu n’es pas d’accord avec moi, tu devrais être banni »a fustigé Nigel Farage.

Vers 15h30, entouré de caméras, Eric Zemmour s’est présenté devant la porte de la salle de conférence, dont la police lui a bloqué l’accès. L’ancien candidat à la présidentielle a dénoncé un « dictature ». « Le bourgmestre socialiste Emir Kir (…) utilise la police comme une milice privée pour interdire la conférence de Bruxelles dont je suis l’invité avec Viktor Orban et Nigel Farage »a écrit le président de Reconquête le X. De son côté, Viktor Orban a déploré une atteinte à la liberté d’expression. « La dernière fois qu’ils ont voulu me faire taire en envoyant la police, c’était en 1988 avec les communistes »a réagi le leader nationaliste hongrois sur Xen allusion à l’ère soviétique.

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