A Bruxelles, Olaf Scholz a provoqué le déclin de l’influence de l’Allemagne
DÉCRYPTION – Cette fragilité ne s’explique pas seulement par les dysfonctionnements de la coalition allemande, dans laquelle la chancelière peine à rétablir l’ordre.
A la Maison de l’Europe de Berlin, à deux pas de la Porte de Brandebourg, l’ambiance est studieuse ce mardi 7 mai. A un mois des élections européennes, une poignée de personnalités politiques représentant chacun des partis en lice répondent en ligne à un questionnaire sur vie politique communautaire, marquant ainsi le début officiel de la campagne. L’initiative, lancée par le Parlement européen et le Centre fédéral de formation politique, cible les jeunes électeurs. La tribune de l’AfD (à l’extrême droite) est déserte.
Kevin Kühnert, le secrétaire général du SPD, seul poids lourd présent dans la salle, s’est rapidement retrouvé confronté à une épreuve épineuse, la deuxième sur une liste de 38, formulée ainsi : « Les voitures à moteur thermique pourront être mises en circulation dans l’UE après 2035 », il découvre sur un écran d’ordinateur… tout le contraire de la législation communautaire. Trois choix s’offrent à lui : « d’accord », « pas d’accord » ou « neutre ». « On sait que la vie est parfois plus complexe…