NARRATIF – Les cinq « Spitzenkandidats » n’ont pas apporté d’innovations majeures, mais le sujet de l’extrême droite a ponctué presque tous les thèmes abordés.
Deux heures d’échanges, six grands thèmes et cinq candidats. Le dernier débat entre les « Spitzenkandidats », ces personnalités désignées par chaque famille politique du Parlement européen pour briguer la tête de la prochaine Commission, n’aura donné lieu à aucune innovation majeure ni même à une passe d’armes remarquable.
Sur une scène créée pour l’occasion au sein de l’hémicycle de Bruxelles, et devant un parterre de spectateurs composé d’assistants parlementaires, de journalistes et de membres de la société civile, les cinq « Spitzen » ont eu un échange civilisé sur des thèmes majeurs comme l’immigration, l’innovation ou défense, loin des débats houleux observés lors des élections nationales en France ou ailleurs. À l’exception de quelques piques, chaque candidat s’est cantonné à jouer son rôle d’ambassadeur de sa famille politique, à moins de deux semaines des élections.
Une décision « inacceptable »
Présente ce jeudi après-midi à Bruxelles, Ursula von der Leyen, actuelle présidente de la Commission et candidate…