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à Brest, tout un club commence à croire à la qualification pour le prochain tour de Ligue des champions

Les Brestois, qui ont obtenu le nul face au Bayer Leverkusen, occupent une inespérée 5e place après trois journées de compétition. Joueurs et supporters espèrent désormais se qualifier.

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Les joueurs brestois avec leurs supporters après le match nul contre le Bayer Leverkusen (1-1), lors de la 4e journée de Ligue des champions, le 23 octobre. (DAMIEN MEYER / AFP)

Les Brestois ont bouclé un tour d’honneur même s’ils n’ont pas gagné, mais ce point récolté mercredi 23 octobre face au Bayer Leverkusen (1-1), champion d’Allemagne en titre et finaliste de la dernière Ligue Europa, sonne comme une victoire. Après ce match nul, les Bretons totalisent sept points en trois matches et restent invaincus dans la compétition. Avec leur cinquième place au classement, joueurs, entraîneurs et supporters commencent désormais à croire à une qualification pour les barrages ou les huitièmes de finale.

« Ce n’était pas un match facile, contre un adversaire très coriace. C’est un rêve »acquiesce Pierre-Yves, supporter brestois interviewé après le match contre Leverkusen, au stade du Roudourou de Guingamp (le stade de Brest n’était pas homologué pour la Coupe d’Europe). L’égalisation bretonne, un but exceptionnel de Pierre Lees-Mélou, symbolise ce début d’une épopée que presque personne n’osait prédire pour Brest. « C’est un joueur spécial, dès qu’il est sur le terrain, on le sent. C’est un très gros plus pour notre équipe »assure l’attaquant Romain Del Castillo.

Le capitaine Brendan Chardonnet ne compte pas se laisser intimider sur le chemin de la qualification. « Nous allons essayer de jouer face à face contre tout le monde »assure le défenseur central. Les Brestois auront un calendrier compliqué à gérer, avec Barcelone, le PSV Eindhoven, le Chakhtior Donetsk et enfin le Real Madrid. « La qualification est dans nos pensées depuis nos deux premières victoires »» ajoute l’entraîneur Eric Roy, en faisant référence aux matches contre Graz et Salzbourg.

Dans les tribunes, de nombreux supporters y croient désormais, à l’image de Jean-Yves, originaire de Landerneau. « Quand on voit ce qu’on est capable de faire, on va lever le curseur et on se dit qu’on peut y parvenir »il jure. En attendant, le Stade Brestois est peut-être en train de se forger un destin européen inattendu.

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