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À Bangkok, l’un des six étrangers retrouvés morts aurait empoisonné d’autres personnes avec du cyanure

À Bangkok, l’un des six étrangers retrouvés morts aurait empoisonné d’autres personnes avec du cyanure
Images de boissons laissées dans la pièce où six personnes ont été retrouvées mortes la veille, apparemment empoisonnées, lors d'une conférence de presse au commissariat de Lumpini à Bangkok le 17 juillet 2024.

L’un des six Vietnamiens retrouvés morts dans une chambre d’un hôtel de luxe de Bangkok, en Thaïlande, aurait commis les meurtres par empoisonnement au cyanure, a déclaré Noppasil Poonsawas, commandant adjoint de la police de Bangkok en charge des enquêtes, lors d’une conférence de presse mercredi 17 juillet. Le mobile du crime serait lié à des dettes, a précisé le responsable.

Les corps sans vie des six hommes, dont deux avaient également la nationalité américaine, ont été découverts mardi dans une suite d’hôtel du centre touristique de Bangkok.

Les circonstances mystérieuses de leur mort ont alimenté de nombreuses rumeurs, et plusieurs médias ont d’abord évoqué une fusillade, avant d’être démentis par les enquêteurs. Des photos diffusées par la police montraient des plats thaïlandais sur la scène du crime, visiblement intacts, et deux thermos de café devant des tasses.

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« Une affaire privée »

À Washington, le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a exprimé son « Mes plus sincères condoléances aux familles pour leur perte »déclarant que la situation était « surveillé de près »Le Premier ministre thaïlandais Srettha Thavisin s’est exprimé dans la matinée « une affaire privée »sans rapport avec  » vol «  ni un sujet de « la sécurité nationale »Il a assuré que la tragédie n’affecterait pas le tourisme, un secteur vital pour l’économie thaïlandaise, dans un contexte de croissance atone depuis la pandémie de Covid-19.

Les autorités tentent notamment d’améliorer l’image du royaume, parfois associée aux escroqueries et à l’insécurité. La Thaïlande a été le théâtre de plusieurs affaires criminelles sordides et médiatisées, comme celle du tueur en série français Charles Sobhraj, surnommé « Le Serpent », lié à au moins une vingtaine de meurtres, principalement de touristes, dans les années 1970.

Plus récemment, le fils d’un acteur espagnol a été accusé d’avoir tué et démembré le corps d’un célèbre chirurgien esthétique en Colombie, sur l’île touristique de Koh Phangan. Le verdict du procès est attendu dans les prochaines semaines.

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Le Monde avec l’AFP

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