Sur le tableau de bord de la voiture, l’horloge indique 15 heures. Marc tourne depuis vingt minutes dans le parking de l’hôpital je cherche un endroit pour visiter un membre de sa famille hospitalisé plusieurs jours. « C’est le chemin de croix, il n’y a pas de voitures qui circulent. » Il finira par laisser son véhicule dans le petit parking en terre battue à proximité du stade de football, en face de l’hôpital. Angélique dépose un proche pour un consultation mais ne pas « Je ne resterai pas pour l’accompagner, j’attendrai vers le collège ou le Palatinu« .
Déjà, avant l’ouverture de l’établissement, la capacité annoncée du parking – plus de 900 places – l’inquiétait Personnel hospitalier qui l’a jugé « trop petit« malgré un nombre de places de stationnement doublé par rapport à l’ancien site. Aujourd’hui, force est de constater que ces inquiétudes se vérifient, du moins à certains moments de la journée.
Exaspération et incivilité
« Sur le parking visiteurs, avant 9h il n’y a aucun problème pour trouver une place, témoigne un employé de l’hôpital. Normalement, je dois laisser mon véhicule dans le parking personnel, mais il est aussi plein et se remplit beaucoup plus vite que le parking visiteurs. »
Dans l’après-midi, les choses se sont compliquées et c’était Système D qui prend le relais. Chacun abandonne son véhicule du mieux qu’il peut pour ne pas rater l’heure du rendez-vous. Un comportement qui ajoute un encombrement supplémentaire et une circulation parfois difficile dans les allées.
La température augmente au même rythme que la patience s’épuise, incivilité se multiplient sur les sens de circulation, les places handicapées et les arrêts dans fichier double. Une situation poussée à son paroxysme lorsque les échanges se transforment en envolées lyriques.
En face, le parking du stade constitue la meilleure alternative. « Ce n’est toujours pas idéal, souligne une infirmière. L’accès à ce parking n’est pas pratique et il est également plein une bonne partie de la journée. »
Solutions à l’étude
Pour certains, le solution est dans « de meilleures infrastructures transport publicde la Pistes cyclables« ou même dans « privilégiant le faire du covoiturage« . Ligne 4 du Muvitarra dessert le site de Stylet tous les jours et attire une partie des visiteurs. Pour le personnel, en revanche, le système est coincé avec des horaires. « Le dernier bus est vers 19 heures, c’est un non-sens. Nous n’avons pas toujours d’horaires fixes, nous avons besoin de quelques bus de nuit »déplore un salarié.
Du côté du gestion de l’hôpitalle problème est bien identifié et une solution est envisagée. « Il est prévu d’augmenter le capacité de stationnement court terme, déclaré Jean-Luc Pescédirecteur de l’établissement. D’abord parce qu’il présente aujourd’hui ses limites et ensuite pour permettre au cancérologie bien s’installer et disposer de l’espace nécessaire pour les patients. Cette extension n’est pas encore définie mais ce n’est pas un projet difficile à réaliser. »
Pour le Capal’ouverture au second semestre 2025 de Angelo téléporté et sa station Stiletto apportera un autre élément de réponse. La téléportation devrait fonctionner de 6h à 22h, 7 jours par semaine. Sur le site dédié au projet, intercommunalité avance dans ses calculs de rentabilité un potentiel de 21.100 utilisateurs locaux, dont 1.900 employés hospitaliers et un millier d’utilisateurs pour les consultations de jour, les soins ambulatoires et les visiteurs. Des projections qui laissent pourtant sceptiques certains personnels hospitaliers…