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A 80 ans, elle part cueillir des pousses de bambou sans se douter qu’elle va subir une terrifiante attaque mortelle – Closer

Le mardi 25 juin, une femme de 80 ans s’est rendue au mont Hakkoda, dans le nord du Japon, pour une cueillette matinale de pousses de bambou, rapporte Paris Match. Parti vers 6h du matin avec un autre cueilleur, elle avait prévu de le retrouver dans l’après-midi après leurs pique-niques respectifs.

Malheureusement, l’escapade paisible s’est transformée en cauchemar.
Vers 8h45, la femme a été retrouvée inconsciente par un autre cueilleurselon Le Japon Times. Une importante opération de secours a été lancée et la victime a été transportée à l’hôpital. Malgré les efforts des médecins, elle a succombé à ses blessures dans l’après-midi. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’octogénaire aurait été agressé par un ours noir d’Asie adulte, mesurant environ 1,5 mètre, vers 8h30L’attaque a été rapide comme l’éclair, ne laissant aucune chance au cueilleur.

La région d’Aomori, une région en proie aux attaques d’ours

Si cette attaque est la première à déplorer un mort dans la région d’Aomori cette année, Les incidents impliquant des ours ne sont pas rares. En effet, depuis le début de l’année, le Japon a enregistré 15 attaques d’ours. Vendredi 21 juin, un homme de 58 ans a été retrouvé mort dans les montagnes de la ville de Shinano, probablement victime d’une attaque d’ours. Son corps portait rayures profondes sur le visage et le dosLe même jour, un homme d’une soixantaine d’années a été grièvement blessé au visage et à la tête lors d’une attaque d’ours alors qu’il pêchait seul au bord d’une rivière dans la ville d’Ibigawa.

Ces attaques répétées rappellent la présence croissante des ours dans les zones périurbaines du Japon, attiré par la recherche de nourriture. En 2023, le ministère de l’Environnement a recensé 219 attaques d’ours, dont 6 mortels.

Mesures de sécurité renforcées

Face à la multiplication des attaques, les autorités japonaises ont renforcé les mesures de sécurité. Des panneaux d’avertissement ont été installés dans les zones à risques et des tournées réglementaires ont été organisées.. Il est également demandé aux randonneurs et aux cueilleurs d’être vigilants et de prendre des précautions, comme marcher en groupe et faire du bruit pour signaler leur présence.

Malgré ces mesures, il est difficile d’empêcher complètement les interactions entre les humains et les ours, d’autant plus que ces animaux sauvages sont imprévisibles et farouchement protecteurs de leur territoire. La tragédie vécue par le cueilleur de pousses de bambou octogénaire est un triste rappel des dangers posés par ces animaux sauvagesmême dans les zones habituellement fréquentées par les humains.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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