Chokniti – stock.adobe.com
DÉCRYPTAGE – Une vaste étude portant sur une centaine de participants d’âges différents a mis en évidence deux périodes charnières marquées par des accélérations plus rapides du vieillissement biologique de notre organisme.
Trente, quarante, cinquante, soixante ans… Nombreux sont ceux qui redoutent le passage de chaque décennie. À ces périodes de la vie, on a parfois le sentiment d’être rattrapé par le temps. Si nous ne vieillissons pas tous de la même façon, ni à la même vitesse, cette sensation diffuse de franchir des seuils n’est peut-être pas seulement psychologique.
En comparant des centaines de milliers de paramètres cellulaires et moléculaires chez une centaine de participants à différents âges, une équipe de chercheurs de l’Université de Stanford aux États-Unis a mis en évidence deux périodes charnières marquées par des accélérations plus rapides du vieillissement biologique de notre organisme. Leurs analyses ont été publiées dans la revue Vieillissement de la nature .
Plus de 135 000 molécules et micro-organismes
En pratique, les chercheurs ont prélevé des échantillons de sang auprès de 108 individus âgés de 25 à 75 ans, tous les trois mois pendant près de deux ans. Ils ont ensuite comparé, selon l’âge des…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.
Vous voulez en savoir plus ?
Déverrouillez tous les objets immédiatement.
Déjà abonné ? Connectez-vous
