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A 3 jours de la date limite, les athlètes français n’ont toujours pas reçu leurs tenues

Les épreuves des JO débutent ce mercredi 24 juillet, soit deux jours avant le lancement officiel des Jeux, mais tous les athlètes français n’ont pas encore reçu leurs tenues, fabriquées pour la plupart par Le Coq Sportif, qui a remporté l’appel d’offres du Comité olympique. Plusieurs fédérations constatent des dysfonctionnements dans l’attribution de leurs « packs ».

Un contretemps regrettable… Alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques est prévue vendredi sur la Seine, et que les premières épreuves débutent même ce mercredi, tous les athlètes français n’ont pas reçu leurs tenues, confectionnées pour la plupart par Le Coq Sportif. De quoi inquiéter, et aussi agacer, du monde.

« C’est une honte générale », déplore un directeur technique d’une fédération, qui pointe le stress inutile provoqué par ces dysfonctionnements, alors que les équipes devraient se concentrer sur les performances sportives. Les tenues dédiées à l’entraînement, notamment, n’ont pas toutes été livrées. Par exemple, à la fédération de triathlon, où les vêtements de pluie manquent. Les athlètes ont même été priés d’apporter leurs propres affaires au cas où tout n’arriverait pas à temps.

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Tenues trop petites ou trop grandes

Un pépin n’arrivant pas seul, des problèmes de mensurations ont aussi été constatés, avec des vêtements en L qui correspondraient plus à un S. Du côté de la fédération de badminton, c’était l’inverse : les tenues étaient trop grandes, donc elles ont été changées.

Pour certains équipements portés par les athlètes lors des épreuves, on a frôlé la catastrophe. Les judokas ont reçu leurs judogis (kimonos) début juillet, alors qu’ils les attendaient depuis fin mai – des judogis trop grands, qui ont dû être retouchés, même dans les dernières 24 heures. Le staff reconnaît néanmoins que les équipes du Coq Sportif peinent à corriger le tir.

La même urgence est ressentie par certaines petites fédérations qui ne comptent qu’une poignée d’athlètes : elles ont dû taper du poing sur la table pour récupérer début juillet les tenues qui leur étaient promises depuis plusieurs mois.

Tenues Coq Sportif pour athlètes français – Bordier S/ANDBZ/ABACAPRESS.COM

« Sur le plan symbolique, c’est une honte. »

Enfin, dernier problème : les tenues que portent les athlètes au quotidien, au village olympique. A la fédération de canoë-kayak, seule la moitié des athlètes ont reçu leur allocation complète. Les cartons arrivent au jour le jour, au compte-gouttes, et il faut tout revérifier, ce qui génère une dépense énergétique inutile. « Sur le plan symbolique, c’est dommage, déplore un autre directeur technique. Ces tenues sont censées incarner l’excellence française, pour impressionner les autres délégations, ce qui peut faire la différence sur le plan psychologique avant même les épreuves.

Un directeur technique résume : « Normalement, les athlètes reçoivent leur matériel chez eux, un mois et demi avant, lavent les vêtements, les repassent, les plient, font leur valise… Sauf qu’ici, ils vont découvrir ce matériel cinq jours avant l’épreuve. » Ces dysfonctionnements « ne sont pas une surprise », il y a un sujet, reconnaît le président de la fédération des directeurs techniques. L’équipementier français, de son côté, blâme tantôt les fédérations qui auraient décalé les dates de livraison, tantôt le comité national olympique qu’il jure avoir livré dans les temps, et qui tarderait à organiser la distribution des vêtements.

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Cammile Bussière

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