Mirra Andreeva s’est qualifiée pour la première fois mercredi pour les demi-finales de Roland-Garros en battant Aryna Sabalenka.
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À seulement 17 ans, Mirra Andreeva a montré qu’elle pouvait tenir tête aux meilleures joueuses du monde. Et même à Aryna Sabalenka, actuelle numéro 2 mondiale. La Russe s’est imposée face à la Biélorusse en trois sets (6-7 (5-7), 6-4, 6-4) et près de deux heures et demie de match. Elle affrontera Jasmine Paolini, gagnante surprise d’Elena Rybakina, quelques heures plus tôt. Les deux joueurs disputeront leur première demi-finale du Grand Chelem.
Tout au long de la rencontre, le numéro 2 mondial a oscillé entre du bon et du bien moins bien, sans faire preuve de grande régularité, mais plutôt en souffrance. Aryna Sabalenka a breaké son adversaire d’entrée, sans parvenir à conserver son avantage. Le visage des très mauvais jours s’est installé et ne l’a plus quittée, malgré les encouragements réguliers d’un Philippe-Chatrier ensoleillé.
Et même si elle a remporté le premier set au terme d’un bel enchaînement, la Biélorusse s’est montrée fébrile, très souvent agacée, parfois gênée physiquement. Le kiné a dû venir la soigner à deux reprises. Impassible, Mirra Andreeva est restée concentrée et appliquée. Elle a notamment converti toutes ses balles de break (5/5 contre 6/10 pour Aryna Sabalenka), dont celle qui lui a permis de remporter le deuxième set. Beaucoup plus à l’aise dans ses déplacements que son adversaire, la Russe a essentiellement joué efficacement le long de la ligne.
Et à 2-2, dans le troisième set, la numéro 2 mondiale a changé d’attitude. Elle commence à réclamer le soutien du public, s’offre trois balles de break, puis le break. Puis, un peu comme tout le match, Aryna Sabalenka a laissé filer son avance et a été sanctionnée par un break immédiat. Mirra Andreeva, bien plus régulière, ne s’est jamais laissée déborder, ni par ses émotions, ni par son jeu. Et c’est elle qui disputera les demi-finales : elle est la plus jeune joueuse à atteindre ce stade d’un Grand Chelem depuis Martina Hingis en 1997, à l’Open d’Australie.
« Parfois, j’oubliais quel était le scoreelle a livré après sa victoire. J’ai vraiment essayé de ne pas me concentrer là-dessus. Quand j’ai joué la deuxième balle de match, j’ai imaginé que je sauvais une balle de break. J’ai essayé de jouer avec audace.