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À 1,2% sur un an en septembre, l’inflation retrouve son plus bas niveau depuis juillet 2021

À 1,2% sur un an en septembre, l’inflation retrouve son plus bas niveau depuis juillet 2021

Ce mois-ci, les prix ont connu leur plus forte baisse mensuelle depuis 1990, selon l’Insee.

Bonne nouvelle pour les consommateurs. Après plusieurs mois marqués par une flambée persistante des prix, l’inflation a considérablement ralenti. Il est ainsi repassé sous la barre symbolique des 2% en août, et a poursuivi cette tendance en septembre. Selon la première estimation de l’Insee, l’inflation sur un an a atteint 1,2% ce mois-ci. Son plus bas niveau depuis plus de trois ans, en juillet 2021.

Sur un mois, les prix ont baissé de 1,2% – soit la plus forte baisse mensuelle depuis 1990 – alors qu’ils ont au contraire augmenté de 0,5% en août. Ce ralentissement considérable s’explique d’abord par « une baisse des prix de l’énergie, notamment ceux des produits pétroliers »notent les statisticiens. Les prix à la pompe se sont en effet effondrés, selon les données gouvernementales : le litre de diesel a baissé de quatorze centimes, entre fin juin et fin septembre, et celui du SP95-E10 de 13,7 centimes. De quoi soulager le portefeuille des automobilistes.

Dans le même temps, les prix des services de santé ont baissé, « les prix des services ralentiraient sur un an et ceux des produits manufacturés diminueraient à un rythme un peu plus soutenu que le mois précédent »ajoute la note de l’Insee. De même, « certains prix »poussées vers le haut par les Jeux olympiques et paralympiques, sont progressivement revenues à la normale, constate-t-elle, sans préciser lesquelles sont concernées.

L’inflation chute plus vite que prévu

A l’inverse, certains prix ont recommencé à augmenter, comme « prix de l’alimentation et du tabac »qui a augmenté de 0,5% sur un mois. En même temps, « les prix des produits manufacturés devraient augmenter sur un mois, portés par la hausse des prix de l’habillement et des chaussures ».

En théorie, la baisse observée ces dernières semaines devrait se poursuivre, selon les statisticiens nationaux, surpris par la rapidité du ralentissement. « Au total, l’inflation resterait inférieure à +2,0% d’ici la fin de l’année, et s’établirait à +1,6% sur un an en décembre 2024 »prédit l’Insee dans ses dernières projections. Précisant, au passage, que « Dans ces hypothèses, une revalorisation automatique du Smic d’ici la fin de l’année apparaît très incertaine ». La Banque de France tablait de son côté sur un taux de 2,5% en fin d’année, puis 1,5% en 2025, grâce notamment à la baisse des prix de l’électricité. « Après une interruption transitoire au second semestre 2024, la décélération des prix des services se poursuivrait et permettrait à l’inflation sous-jacente de retomber à +1,9% en 2026 »» a ajouté l’institution dans ses dernières projections macroéconomiques.

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