À 112 ans, l'homme le plus âgé du monde révèle le plat qu'il mange tous les vendredis
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À 112 ans, l’homme le plus âgé du monde révèle le plat qu’il mange tous les vendredis

À 112 ans, l’homme le plus âgé du monde révèle le plat qu’il mange tous les vendredis

Chaque vendredi, sans faute, John Tinniswood déguste un plat typiquement britannique : poisson frit avec frites, mieux connu sous le nom de fish and chipsCe rituel hebdomadaire est pour lui une véritable institution, un moment de plaisir qu’il ne manque sous aucun prétexte, explique
Le miroir. « Je ne sais pas pourquoi j’ai vécu si longtemps, mais j’ai de la chance. Peut-être que le fish and chips du vendredi y est pour quelque chose.« , confiait l’homme lors de son 122e anniversaire célébré en grande pompe dans sa maison de retraite.

Pour John, ce plat est bien plus qu’un simple repas. Il incarne la constance et la simplicité d’une vie vécue sans extravagance.Sans prétendre que ce plat soit la clé de son incroyable longévité, il témoigne néanmoins de l’importance des petites traditions qui rythment une existence.

Une vie au service de la communauté

John Tinniswood n’a pas toujours été un simple retraité qui savourait son fish and chips hebdomadaire. Au cours de sa vie, il a traversé des périodes tumultueuses, notamment la Seconde Guerre mondiale, lorsque Il a servi dans l’Army Pay Corps, un organisme administratif de l’armée britannique.Chargé de tâches logistiques cruciales, comme la localisation de soldats perdus ou l’organisation de l’approvisionnement en nourriture, John a contribué à l’effort de guerre tout en développant une rigueur qui ne l’a jamais quitté.

Après la guerre, il a continué une carrière de comptable Il a travaillé pour des géants de l’industrie comme Shell et BP, avant de prendre sa retraite en 1972. Une carrière qui l’a mené de sa ville natale de Liverpool à Southport, où il vit depuis de nombreuses années. Son amour pour Liverpool ne se limite pas à la ville, mais aussi à son club de football préféré, le Liverpool FC, qu’il soutient depuis sa naissance.

« Je mange ce qu’on me donne, comme tout le monde. »

Interrogé sur le secret de sa longévité, John reste modeste.Je prends les choses comme elles viennent, sans m’enthousiasmer.« , a-t-il expliqué. Selon lui, la clé d’une longue vie réside dans une approche simple et sans stress de la vieIl refuse de se considérer comme différent des autres, affirmant que chacun a son propre destin, qu’il soit long ou court.

John ne suit aucun régime particulier.Je mange ce qu’on me donne, comme tout le monde.« , confie-t-il. Cette simplicité dans ses habitudes alimentaires et sa philosophie de vie en général semble être un élément central de son bien-être et de sa longévité. Pour lui, il s’agit avant tout d’accepter la vie comme elle vient, sans chercher à la contrôler à outrance.

Une famille unie malgré les épreuves

John Tinniswood a également connu des moments difficiles, notamment la perte de sa femme, Blodwen, avec laquelle il a partagé 44 ans de mariage. Le couple s’est rencontré lors d’une soirée dansante à Liverpoolune ville qui les a réunis et où ils ont construit leur vie ensemble. Leur fille unique, Susan, née en 1943, reste aujourd’hui un lien précieux avec sa longue histoire.

Malgré le chagrin de la perte de sa femme en 1986, John a continué son chemin, entouré de l’affection de ses proches et du soutien de sa communauté. Son anniversaire a été l’occasion pour sa famille et ses amis de se retrouvertémoignant de l’impact profond qu’il a eu sur ceux qui l’entouraient.

« Ce n’est ni mieux ni pire qu’avant, c’est juste différent »

Ayant vécu pendant plus d’un siècle, John Tinniswood a une perspective unique sur le monde en mutation.Ce n’est ni mieux ni pire qu’avant, c’est juste différent.« , dit-il avec sagesse. Il reconnaît que certains aspects de la vie moderne constituent une amélioration, mais il reste sceptique quant aux progrès réels réalisés.

Pour John, la véritable essence de la vie réside dans les relations humaines et dans sa capacité à rester fidèle à lui-même, même face aux changements constants du monde. À travers ses mots, nous comprenons que sa longévité n’est pas seulement une question de chance, mais aussi de la façon dont il a choisi de vivre sa vie.

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