dans les petites villes, les élections perturbent les festivités
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Comment s’organisent les communes, à 18 jours du premier tour des élections législatives ? Beaucoup ont été surpris et ont dû improviser. Reportage de Cires-lès-Mello, dans l’Oise.
Les rues de Cires-lès-Mello, dans l’Oise, ne s’animeront pas comme d’habitude fin juin, pour la brocante annuelle. Elle a été annulée en raison des élections législatives. C’était trop compliqué de privatiser le centre-ville le dimanche 30 juin, jour du vote. Parmi les 4 000 habitants de la commune, nombreux sont ceux qui sont déçus. « Cela n’empêche pas les gens d’aller au marché aux puces, puis de faire une petite promenade pour voter », un homme avance.
Le président du club de handball, Michael Lebec, est également l’organisateur du marché aux puces. Il l’a annulé par mesure de sécurité, avec regret. « Nous étions bien partis, nous aurions atteint 70 exposants, à environ 2 500 euros de bénéfices avec la buvette. Cela aurait été largement suffisant pour remplir les tenues de sport et les ballons. », déplore-t-il. Alain Guérinet, le maire (DVD) de la commune, qui en est à son quatrième mandat, n’est pas vraiment perturbé.