Tags: Maroc, prostitution, hôtels, couples non mariés, sexe hors mariage, tourisme sexuel,
Le gouvernement marocain cherche à renflouer les caisses de l’État grâce au tourisme sexuel en autorisant la location de chambres doubles aux couples non mariés. Une aubaine pour les milliers de jeunes prostituées frappées par le chômage et la pauvreté et dont la situation précaire les pousse vers le tourisme sexuel.
Ils sont plusieurs, assis au bar d’un hôtel de Rabat où l’un des principaux tour-opérateurs français héberge ses vacanciers. Vêtues avec élégance, avec des décolletés plongeants, elles guettent le client. Invitée à boire un verre, l’une d’elles propose aussitôt ses services : « Je coucherai avec toi là-haut. Avec les gens de l’hôtel, il n’y a aucun problème. Il suffit de leur parler, c’est tout. Ils me connaissent. » La formalité a un coût. Le personnel fermera les yeux en échange de quelques billets payés en catimini.
Au Maroc, la prostitution est interdite. Mais dans la plupart des hôtels fréquentés par les touristes, à Marrakech, Agadir, Essaouira ou Rabat, des jeunes femmes proposent leurs services aux étrangers de passage. Certains sont des professionnels. D’autres ne pratiquent le sexe rémunéré qu’occasionnellement. Plus discrète et plus récente, la prostitution masculine existe également. Loin des palais, même les enfants des rues sollicitent, pour quelques dirhams. Le phénomène semble s’être accru ces dernières années.
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