Quatre enseignants américains ont été poignardés dans un parc public en Chine, lundi 10 juin. Au lendemain de cette attaque, Pékin parlait de « cas isolé ». Selon la police, un suspect de 55 ans a été arrêté le même jour.
En Chine, quatre professeurs d’une université de l’Iowa aux Etats-Unis en échange en Chine ont été poignardés ce lundi 10 juin. Les victimes se trouvaient dans le parc public très fréquenté de Beishan.
Au moment de l’attaque, des professeurs de l’Université Cornell visitaient un temple dans la ville de Jilin, dans la province du même nom, au nord-est de la Chine.
Selon la police chinoise, le suspect est « entré en collision » avec l’un des enseignants. Il aurait ensuite attaqué les quatre Américains et un touriste chinois qui tentaient de s’interposer avec un couteau. Identifié comme étant un homme de 55 ans, seul son nom de famille, Cui, a été divulgué par les forces de l’ordre. Il a été arrêté le même jour.
Victimes dans un état stable
Les images de cette attaque ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, en Chine et en Occident. Dans ces vidéos, on voit deux hommes et une femme gisant au sol, tachés de sang et entourés de passants.
Les victimes ont été rapidement soignées et se trouvent actuellement dans un état stable : « Les blessés ont tous reçu des soins médicaux appropriés et ne sont plus en danger », a annoncé la police.
Selon CNN, l’une des victimes est le frère d’un membre du Congrès de l’Iowa, Adam Zabner. Interrogé par les médias américains, il a affirmé que son frère, David Zabner, « se portait bien ». Il n’a toutefois pas commenté l’état des autres victimes.
une enquête ouverte
Les attaques contre les étrangers en Chine restent très rares. « La Chine est généralement reconnue comme l’un des pays les plus sûrs au monde », a déclaré Lin Jian, porte-parole de la diplomatie chinoise. « Il a toujours pris des mesures efficaces et continuera de prendre des mesures pertinentes pour protéger efficacement la sécurité de tous les étrangers en Chine. »
Une enquête a été ouverte par la police. Pour l’heure, la police parle d’un « cas isolé » et aucun motif n’a encore été avancé.
