Alerte à la bombe à Labège : le couple avait déposé ses piles usagées au mauvais endroit, les gendarmes font une descente chez eux
Inhabituel. Les gendarmes ont identifié mardi les individus qui ont provoqué l’intervention de la police et des démineurs au Carrefour Labège. Ni terrorisme ni malveillance, le couple « écolo » a eu le malheur de déposer ses piles usagées au mauvais endroit.
De quoi vous dissuader d’avoir de la fibre verte. Une drôle de mésaventure est arrivée à un couple sans histoire ce vendredi 5 avril. Retour aux faits. Centre commercial Labège 2, près de Toulouse mardi soir : un colis suspect est découvert à l’accueil. Immédiatement, pompiers, gendarmerie et démineurs sont arrivés en force. Un périmètre de sécurité de 100 mètres est déployé, les clients sont confinés.
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Il s’agissait d’une fausse alerte, mais le colis soulevait quand même des questions pour les enquêteurs : des piles collées ensemble. Cela suggère un acte d’intention malveillante. On aurait voulu mobiliser (pour rien) l’interdit et les arrière-bans qu’on ne s’y serait pas fait autrement… Les gendarmes de Labège ouvrent donc une enquête, ils visionnent la vidéosurveillance et interrogent les témoins de la scène. Ils découvrent qu’un couple est venu déposer ce mystérieux colis à l’accueil du magasin, avant de repartir. Sans rien dire.
Réveillé à l’aube par les gros bras de la gendarmerie
Les suspects ont finalement été identifiés et une dizaine de gendarmes du PSIG sont intervenus ce vendredi matin à l’heure du lait. Certains réveils sont plus difficiles que d’autres. Spécialistes des interventions à domicile, les pelotons de surveillance et d’intervention sont le gros bras de la gendarmerie, à peine plus accommodant que le GIGN. Quelle surprise pour ce couple sans histoire, âgé d’une vingtaine d’années. Ils ont été placés en garde à vue vendredi et ont dû s’expliquer.
Selon nos informations, la version était crédible : le couple venait juste de faire ses courses, le scotch était destiné à éviter que les piles ne s’éparpillent. Le colis suspect a été laissé derrière le comptoir car le jeune couple n’a pas pu retrouver le contenant destiné au recyclage. Le dossier n’était finalement pas explosif.