La zone active à la surface du soleil, qui a provoqué il y a trois semaines les aurores boréales partout dans le monde, revient vers nous.
Il n’est pas impossible qu’une nouvelle tempête solaire de forte intensité déferle sur la Terre dans les prochains jours, ce qui pourrait donner naissance à de nouvelles aurores.
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Une tempête solaire « extrême » frappe la Terre
Sous nos latitudes, c’est un spectacle qui surprend. Le 10 mai, une puissante tempête géomagnétique de classe G5, soit le niveau le plus élevé sur l’échelle mesurant l’intensité de ce phénomène, a provoqué de sublimes aurores boréales partout dans le monde, y compris en France. Ce phénomène cosmique, résultat de l’intense activité régnant actuellement à la surface du soleil, est relativement fréquent à l’approche des pôles. Il est cependant extrêmement rare d’en voir sous nos latitudes.
En raison de l’intense activité de notre étoile, qui connaît actuellement son apogée, il n’est pas impossible qu’une nouvelle tempête solaire de forte intensité déferle sur la Terre dans les jours à venir, ce qui pourrait donner naissance à de nouvelles aurores boréales, selon les experts. . « Ça y est, le Soleil a pas mal tourné, et la zone active qui a provoqué les aurores du 10 mai est bientôt de retour. Et elle est visiblement toujours très active !!!« , s’est enthousiasmé l’astronome français Eric Lagadec le 28 mai sur X.
Ça y est, le Soleil a pas mal tourné, et la zone active qui a provoqué les aurores du 10 mai est bientôt de retour. Et elle est visiblement toujours très active !!! © NASA/SDO pic.twitter.com/c9wgA6RmCk — Eric Lagadec✨🌍 (@EricLagadec) 28 mai 2024
Conditions d’observation optimales
Pour rappel, ce phénomène se produit lorsque des jets de particules chaudes et magnétiques, générés par ces éruptions solaires, atteignent l’environnement terrestre. En se mélangeant aux atomes d’oxygène et d’azote présents dans la magnétosphère, ces particules solaires libèrent des photons, et donc de la lumière. Ceux que l’on voit le plus souvent sont de couleur verte. Mais en cas d’activité solaire très intense, il est occasionnellement possible d’en admirer des rouges, des bleues et des violettes.
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La date du 6 juin, soit exactement 27 jours après l’événement du 10 mai, coïncide avec celle de la nouvelle lune. Cette nuit-là, notre satellite naturel se trouvera entre le Soleil et la Terre. En conséquence, le côté éclairé sera en face de nous. Cependant, ce n’est que dans un ciel sombre que les aurores, en particulier les aurores faibles, sont facilement visibles. Autrement dit, les conditions d’observation seront optimales. Encore un peu de patience, même si rien n’est encore une fois sûr, rappelons-le.
