Ultimatum
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Après la mort de 7 travailleurs humanitaires sous les frappes de Tsahal, le président américain a exigé de Netanyahu des mesures « concrètes » et urgentes, sous peine de revoir son soutien à son ancien allié. Dans la foulée, Israël a annoncé l’ouverture – temporaire – de nouveaux corridors terrestres et maritimes.
Modifiez votre conduite, et vite, sinon… Déjà encerclé chez lui entre les déferlements de protestation populaire dans les rues et une opposition réclamant des élections anticipées, Benyamin Netanyahou se trouve désormais lui aussi face à l’ultimatum, à la fois vague et très pressant, lancé depuis la Maison Blanche comme le principal allié et garant de son pays sur la scène internationale. « Dans les prochaines heures, les prochains jours, nous surveillerons les mesures concrètes, tangibles qui seront prises, et si nous ne voyons pas de changements s’opérer de leur côté, il y en aura de notre part », a déclaré John Kirby, le principal porte-parole de l’exécutif américain pour les questions de sécurité, jeudi 4 avril au soir, sans détailler quelles pourraient être les implications exactes de cette convocation.
Quelques heures plus tôt, le Premier ministre israélien avait eu un entretien téléphonique avec Joe Biden. Leur premier échange depuis les frappes de son armée contre un convoi de World Central Kitchen (WCK) a tué sept agents de l’organisation humanitaire, répandant encore davantage la peur inspirée à travers le monde par le
