Un château abandonné, un centre commercial… Mohamed Amra, une traque et de fausses pistes
Un château au milieu d’une forêt aux confins de la Seine-Maritime et de la Somme, sur la route du Tréport. C’est l’un des lieux visités par les enquêteurs depuis deux semaines et le début de la traque de Mohamed Amra après sa sanglante évasion du péage d’Incarville (Eure). Jeudi dernier, plusieurs dizaines de gendarmes et un hélicoptère ont été mobilisés à Guerville (Seine-Maritime), au château de la Grande-Vallée, une ancienne verrerie désaffectée. Quelques heures plus tôt, un appel téléphonique passé par une femme à la gendarmerie avait signalé la présence de Mohamed Amra dans ce lieu isolé. Un signalement anonyme comme plus d’une centaine en ont reçu ces deux dernières semaines.
«Certaines peuvent paraître ouvertement fantaisistes mais malheureusement on ne peut échapper aux vérifications», affirme une source judiciaire, quelque peu fataliste. Ainsi, il y a quelques jours, une autre femme a assuré aux enquêteurs avoir reconnu Mohamed Amra dans les allées d’un centre commercial. Et quelques heures seulement après sa fuite dans l’Eure, un autre signalement amène d’autres gendarmes à proximité d’un pavillon dans l’Essonne.