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à l’Assemblée, le Rassemblement national dénonce « un texte d’abandon »

C’est le premier jour du reste du débat sur la fin de vie. Lundi 27 mai, les députés examineront le projet de loi visant à autoriser l’aide à mourir et à renforcer les soins palliatifs. Alors que le texte est examiné dans sa version amendée en commission, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a appelé à revenir aux critères initiaux d’éligibilité à l’accès à l’aide à mourir. Vous souhaitez modifier ces conditions, « cela bouleverse l’équilibre de ce projet de loi », a-t-elle prévenu. Les différentes formations politiques ont alors pris la parole, le Rassemblement national dénonçant notamment « un texte d’abandon ».

L’examen du texte doit durer deux semaines, jusqu’au 7 juin, le temps d’étudier les quelque 3 300 amendements déposés, avant un vote solennel prévu le 11 juin. Le projet de loi se dirigera ensuite vers le Sénat, où il pourrait être débattu à l’automne. , nouvelle étape d’un long parcours législatif qui ne devrait pas aboutir à une adoption définitive avant l’été 2025. Suivez notre live stream.

Le rapporteur général dément toute « révolution » en commission. Le député MoDem Olivier Falorni estime que « l’équilibre » du texte du gouvernement « n’a pas été modifié » par les ajustements effectués par les députés en commission. Remplacement du critère de pronostic vital « engagé à court ou moyen terme » par celui de l’affection « en phase avancée ou terminale »« non destiné à ouvrir ou à restreindre » l’accès à l’aide à mourir, mais pour lever tout flou et permettre à la loi d’être « en vigueur »a-t-il insisté, lundi matin, sur franceinfo.

Le gouvernement défend les soins palliatifs. Catherine Vautrin a rappelé, lundi matin, que le gouvernement entendait « investir maintenant » en soins palliatifs, « avant même que le texte soit voté ». « L’objectif, c’est des soins palliatifs pour tous. (…) Personne en France ne devrait être amené à demander l’aide à mourir parce qu’il n’a pas bénéficié de soins palliatifs »a-t-elle déclaré au micro de BFMTV, rappelant que, « lorsqu’un patient qui n’est pas en soins palliatifs demande l’aide à mourir, la première offre qui lui sera faite sera de bénéficier de soins palliatifs ».

#Nous répondons. Notre journaliste Yann Thompson a participé à une séance de questions/réponses dans ce direct, à midi, pour répondre à vos questions sur l’aide médicale à mourir, les soins palliatifs et la fin de vie. Vous pouvez retrouver cet échange dans un article publié sur notre site.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
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