» data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >
VIDÉO – En mai, d’interminables files d’alpinistes se forment sur le plus haut sommet du monde, ce qui peut provoquer des chutes mortelles.
Nouveau drame sur l’Everest bondé. Dans une vidéo tournée le 21 mai, des alpinistes faisant la queue pour atteindre le sommet ont été victimes d’un accident. Un morceau de corniche a cédé, emportant avec lui six grimpeurs. Quatre ont été sauvés grâce à la corde à laquelle ils étaient attachés. Les deux autres font encore l’objet de recherches.
Les embouteillages se multiplient sur « le toit du monde » depuis le début du printemps, saison la plus propice à l’ascension de l’Everest. Lorsque les températures augmentent et que les vents faiblissent, des centaines d’alpinistes affluent vers le Népal, qui abrite huit des 14 plus hauts sommets du monde.
Des files interminables se forment ainsi sur les sentiers de l’Himalaya, compliquant l’ascension déjà périlleuse. Deux alpinistes kenyans et népalais sont morts près du sommet de l’Everest au Népal, a annoncé jeudi 23 mai le ministère népalais du Tourisme, portant à au moins quatre le nombre de morts pendant la saison d’alpinisme sur la plus haute montagne du monde. .
Le Népal a délivré cette année plus de 900 permis pour gravir ses montagnes – dont 419 pour l’Everest – à des alpinistes étrangers qui, pour la plupart, gravissent accompagnés d’un guide népalais. En 2023, plus de 600 alpinistes ont atteint le sommet de l’Everest, année marquée par un bilan désastreux de 18 morts.
