Louis Giscard d’Estaing ou le devoir de mémoire
PORTRAIT – Le maire UDI de Chamalières et président de la Fondation VGE organise lundi à Paris une conférence commémorative pour rappeler l’action présidentielle de Valéry Giscard d’Estaing de 1974 à 1981.
En 1976, Philippe de Gaulle, fils aîné et unique garçon du général de Gaulle, se rapproche de Louis Giscard d’Estaing, alors âgé de 18 ans seulement. Il lui dit : « Je ne t’envie pas. » Ce jour-là, le jeune homme comprit la difficulté de sa position mais il mesura aussi l’importance du rôle qu’il allait avoir à assumer. Bien plus tard, une dédicace de l’amiral prolongeait cette confiance sur la première page d’un livre publié chez Plon en 2003. On ne peut lire ces mots manuscrits, ouvrant les entretiens recueillis par Michel Tauriac sous le titre De Gaulle, mon père, sans deviner une forme de compassion affectueuse : « Pour M. Louis Giscard d’Estaing, député du Puy-de-Dôme, qui, comme moi, connaît bien les conséquences d’une illustre filiation… » L’intéressé confie ces souvenirs avec le sourire, avec la pudeur d’un fils porté par les hasards d’une histoire paternelle à laquelle il veut rendre hommage. N’était-il pas parfois difficile d’être à la hauteur de son nom ? « C’était d’autant plus facile à transporter que nous…