Formule 1 | La F1 réfléchit à la manière de sauver Monaco
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L’évolution est nécessaire à très long terme
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Au milieu de négociations contractuelles cruciales pour son avenir, les hauts responsables de la Formule 1 estiment que le sport doit trouver des moyens d’apporter des changements au circuit emblématique du GP de Monaco.
Le propriétaire de la F1, Liberty Media, fait pression pour que les organisateurs paient davantage pour conclure un nouvel accord au-delà de 2025.
L’ancien pilote de F1, Alex Wurz, estime que l’abandon complet de l’événement reviendrait à « couper les racines » de la F1, même si la Principauté a peut-être plus à perdre que ce sport.
« Cela ne changerait rien à la renommée et aux finances de la Formule 1. » a déclaré l’Autrichien à Monaco. « Mais pour moi, ce serait quand même dommage. »
Le problème n’est pas seulement financier. Alors que la vitesse, la taille et le poids des voitures ont progressivement augmenté au fil du temps, la F1 est sans doute devenue trop grande pour un circuit sur lequel les dépassements sont désormais pratiquement impossibles.
« Pour avoir une course vraiment divertissante ici, nous devrions au moins voir si nous pouvons ouvrir certaines zones pour créer au moins une opportunité de dépassement. » a indiqué le patron de Red Bull, Christian Horner (lire ici).
« Pour protéger les 70 prochaines années ici, je pense qu’il est évident qu’il faut une certaine évolution. »
Lewis Hamilton, septuple champion du monde, estime que « pneus spéciaux »très tendres ou avec moins de gomme ou qui se détériorent beaucoup plus, pourraient pimenter les stratégies de course, ou encore un format de course expérimental rien que pour Monaco.
Toto Wolff, son patron, ajoute : « Je pense que cette piste a ses limites et nous les avons dépassées. »
Wurz, qui agit désormais en tant que concepteur de circuits, souhaite aider la F1 et Monaco à trouver des solutions.
« Sans surprise, la seule véritable zone d’action se situe après le tunnel, jusqu’au virage de Tabac. Entre les deux, la chicane bâbord. Pouvoir prolonger la ligne droite, élargir le tracé et provoquer de gros freinages serait l’idéal. Le problème reste le largeur du tracé. On devrait pouvoir gagner 5 mètres (en largeur) au moins sur le port.
Des études de faisabilité avaient été évoquées il y a plusieurs années mais Monaco n’a jamais communiqué sur les suites données. Peut-être parce qu’il n’y avait finalement pas de solution ?
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