Israël ignore les demandes de la Cour internationale de Justice en bombardant à nouveau Rafah
EYAD BABA / AFP
L’armée israélienne a bombardé Rafah ce samedi 25 mai, malgré les demandes formulées vendredi par la Cour internationale de Justice. (Photo : Dégâts après une frappe israélienne à Rafah le 22 mai)
INTERNATIONAL – Menaces ignorées. L’armée israélienne a bombardé Rafah ce samedi 25 mai après que la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, lui ait expressément ordonné vendredi d’arrêter son offensive militaire. et toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah. La Cour, qui siège à La Haye, a également demandé à l’État hébreu de faciliter le transfert de l’aide humanitaire vers le point de passage de Rafah, à la frontière avec l’Égypte.
Israël s’est défendu vendredi soir en affirmant qu’il « n’a pas mené et ne mènera pas d’opérations militaires dans la région de Rafah » susceptible de « conduire à la destruction de la population civile palestinienne ».
« Nous voulons voir la décision de la CIJ sur le terrain »
Cependant, ce samedi, ses opérations militaires ont repris avec une vigueur renouvelée dans la bande de Gaza, notamment à Khan Younes, dans la ville de Gaza et dans plusieurs quartiers de l’est et du centre de Rafah, ont rapporté des témoins et des journalistes. de l’AFP. En 24 heures, au moins 46 décès supplémentaires ont été enregistrés, selon le ministère de la Santé du Hamas.
A Rafah, l’armée israélienne a affirmé avoir « a éliminé une cellule terroriste qui ouvrait le feu sur ses troupes »et a annoncé que des combattants avaient été tués au cours « Combat rapproché » Vendredi à Jabalia, dans le nord du pays.
« Nous voulons voir la décision de la CIJ sur le terrain (…) Assez, assez, assez de guerre »a insisté Moamen Muchtaha, 33 ans, un Palestinien de la ville de Gaza, déplacé comme la plupart des 2,4 millions de Gazaouis.
Les négociations pour la libération des otages relancées ?
Dans le même temps, un responsable israélien a déclaré samedi qu’Israël avait le droit » intention « de relancer cette semaine les négociations pour obtenir la libération des otages détenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. « Il y a un accord » sur ce point, a assuré ce responsable sous couvert d’anonymat.
Le responsable n’a pas donné plus de détails sur l’accord, mais les médias israéliens ont rapporté que le chef du Mossad, le service de renseignement israélien, David Barnea, avait conclu un accord avec le directeur de la CIA Bill Burns et le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdelrahmane Al-Thani lors d’une réunion ce mois-ci. semaine à Paris sur un nouveau cadre pour les négociations.
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