Le G7 « réfléchit » à des mesures pour lutter contre la surproduction chinoise
Les ministres des Finances du G7 ont également exprimé leurs « inquiétudes » concernant les pratiques commerciales de la Chine lors d’un sommet ce samedi.
Le G7 « envisagez d’agir » face aux « surcapacité » production chinoise, qui inonde les marchés occidentaux de produits subventionnés à bas prix, ont indiqué les ministres des Finances réunis à Stresa en Italie ce samedi 25 mai, selon un projet de communiqué final. Ils ont également exprimé leur « préoccupations » sur « Le recours généralisé par la Chine à des politiques et pratiques non marchandes »OMS « nuire à nos travailleurs, à nos industries et à notre résilience économique ».
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a appelé jeudi le G7 à se former. « un front clair et uni » face aux « surcapacité industrielle » de Chine, qui génèrent « déséquilibres macroéconomiques »appel « réponses » pays touchés. Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a également exhorté vendredi le G7 à « présenter un front uni pour protéger ses intérêts industriels » face à la Chine, appelant toutefois à éviter « une guerre commerciale ».
Des subventions massives
Les ministres des Finances du G7 comptent « continuer à surveiller les effets négatifs potentiels de la surcapacité » de la Chine et envisagent « prendre des mesures visant à assurer des conditions de concurrence équitables, conformément aux principes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ». Les pays occidentaux s’inquiètent du risque que les subventions massives injectées par le gouvernement chinois dans les technologies, les énergies vertes, les véhicules électriques et même les batteries, ne conduisent à un raz-de-marée de produits à bas prix dans le monde entier qui mettrait en péril les concurrents étrangers dans ces domaines. secteurs.
Washington a annoncé mi-mai une hausse marquée des droits de douane appliqués à l’équivalent de 18 milliards de dollars de produits chinois, notamment les véhicules électriques et les batteries de ces véhicules, ainsi que sur les métaux critiques, dont la Chine arrose la planète. La Commission européenne, qui participe aux sommets du G7 aux côtés de la France, de l’Allemagne et de l’Italie, s’est de son côté engagée dans un bras de fer avec la Chine, qu’elle accuse de fausser le marché européen en l’inondant de produits à bas prix.
Après l’automobile, les chemins de fer et les panneaux solaires, Bruxelles a ouvert en avril une enquête pour pratiques déloyales visant les fabricants d’éoliennes subventionnées par Pékin, qui pourrait conduire à des sanctions douanières. Le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, a par la suite accusé la Commission européenne de « mener des opérations protectionnistes » au détriment de son « politique verte » en lançant des enquêtes sur les subventions chinoises.