Condamné pour viol, il arrache son bracelet électronique et l’accroche à la patte de son chien pour se rendre à un festival
Une tentative audacieuse. Un Anversois reconnu coupable de viol a décidé d’aller faire la fête à un festival à plus de 100 km de chez lui, malgré sa condamnation qui l’aurait contraint à rester chez lui sous surveillance électronique, rapporte le média belge Het Laatste Nieuws.
Samedi 18 mai, cet habitué des boîtes de nuit et des hôtels de luxe a soudain décidé de retrouver un avant-goût de la vie d’avant en se rendant à un festival de musique électronique après une journée bien remplie à la maison. Pour éviter d’être traqué et pour éviter que son bracelet électronique ne bouge et n’éveille les soupçons des autorités, il a eu l’idée de détacher l’appareil attaché à sa cheville et de le coller avec du ruban adhésif… la patte de son chien.
S’il trouve son idée ingénieuse, Ladislas déclenche immédiatement une alarme qui alerte le centre de surveillance électronique (CSE) de Bruxelles en forçant l’ouverture de son bracelet. Sans réponse de sa part, le CSE a alerté la police qui a constaté que l’homme de 36 ans n’était pas à son domicile.
Retour en prison
Pendant ce temps, à une centaine de kilomètres de là, le fêtard vit sa meilleure vie à Extrema Outdoor à Houthalen-Helchteren (Belgique), réputé pour être l’un des meilleurs festivals électro d’Europe, et se produit même sur ses réseaux sociaux en dansant et en buvant de la vodka et champagne dans l’espace VIP du festival.
Selon le parquet d’Anvers, Ladislas s’est rendu lundi à la police et a été incarcéré à la prison de Haren, où il purgera le reste de sa peine. Condamné à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, pour le viol d’un jeune homme de 19 ans, le trentenaire a également été reconnu coupable d’escroquerie en début d’année, selon le média belge 7sur7.