BMW i5 Touring : la voiture électrique qui bouge (Test)
EN BREF
Jusqu’à 560 km d’autonomie
Volume de coffre jusqu’à 1 700 l
À partir de 77 700 €
Si BMW s’est créé une image de voitures particulièrement agréables à conduire avec ses berlines à moteur 6 cylindres. Dans ce contexte, faut-il s’inquiéter d’un break électrique aux armes munichoises ? Pas nécessairement.
Depuis fin 1991, la Série 5 est disponible en break Touring, et cela ne lui a pas fait de mal. Au contraire, ce type de carrosserie est très apprécié des clients de ce modèle, qui en ont acheté plus de 1,2 million en près de 33 ans. De plus, elle n’hésite pas à l’acheter dans la version 520d, équipée d’un 4 cylindres diesel. Le mythe de l’automobile pour les passionnés de conduite en a pris un coup… Dans ce contexte, rien n’empêche le constructeur bavarois de franchir la rubrique en dévoilant le premier break zéro émission de son histoire : la i5 Touring.
Nous sommes en Bavière pour tester cette i5 Touring eDrive40. Autant la berline ne m’attire pas du tout en raison de sa petite poupe pincée et plongeante, autant le break affiche une toute autre prestance ! Voici une voiture familiale très élégante, dynamique et élancée, même si on peut trouver les énormes reins (allumés !) faisant office de calandre inesthétiques.
A bord, on retrouve l’immense dalle incurvée de la berline réunissant l’instrumentation et le multimédia. Je ne suis vraiment pas fan, surtout de ces affichages peu agréables à l’oeil (mais pourquoi ne pas digitaliser les magnifiques cadrans orange des BMW d’antan ?) même si je dois avouer que cette dalle est très réactive.
Autre reproche : l’ergonomie fait les frais de cette digitalisation. Les commandes de la climatisation sont exclusivement numériques, ce dont nous ne pouvons pas être fiers. De plus, pour régler les sièges, vous devez utiliser à la fois les commandes physiques situées à côté du fauteuil et l’écran central si vous souhaitez, par exemple, régler (en longueur et en hauteur) le bourrelet en bout d’assise. assise.
Curieusement, on n’a pas retrouvé dans ces sièges, bien qu’agréables, le confort exceptionnel de l’ancienne Série 5.
La finition suit la même tendance. Dans la i5, on découvre des revêtements à la texture originale, des commandes de bouches d’aération très technologiques (d’intérêt incertain car peu intuitives) et une molette iDrive entourée d’une sorte de cristal, mais aucun de ces éléments n’est typique. -l’œil ne peut tromper le regard sévère de votre serviteur qui repère des plastiques bas de gamme sur la partie basse du tableau de bord. Néanmoins, l’assemblage reste, et nous en sommes ravis, impeccable.
À l’arrière, on peut s’asseoir confortablement, mais sans plus : compte tenu de la longueur de ce break, l’espace pour les jambes semble même décevant.
Heureusement, la largeur et la hauteur sont généreuses et la banquette très confortable. Quant au coffre, il présente des formes très régulières, un plancher affleurant le seuil et des dossiers très faciles à rabattre : on tire un levier et ils tombent, libérant un plancher plat. Un double fond permet également de ranger le cache-bagages et le câble de recharge : bravo ! Mais la lunette arrière ouvrante a disparu… Elle affiche cependant une capacité variant de 570 l à 1 700 l, des valeurs attractives, voire révolutionnaires, surtout pour un engin mesurant 5,06 m de long. Dans tous les cas, on peut partir confortablement en vacances avec armes et bagages !