A 7h40, plus de 290 kilomètres de ralentissement ont été constatés sur les routes de la région, selon les services de l’Etat. Un niveau « exceptionnel », qui s’explique notamment par la grève affectant la circulation des trains SNCF.
Avis aux automobilistes franciliens : il vaudra mieux être patient ce mardi matin. Alors qu’une grève perturbe le bon fonctionnement des réseaux ferroviaires de la région, un nombre important d’habitants semblent s’être tournés vers leur voiture pour se déplacer. De quoi provoquer de sérieuses perturbations sur les routes.
Selon le site Sytadin de la Direction des routes d’Île-de-France (Drif), à 7h40, plus de 290 kilomètres de bouchons étaient enregistrés sur les routes de la région. Un niveau « exceptionnel », et en forte augmentation depuis le début de la matinée. Les routes étaient particulièrement fréquentées sur l’A6 en direction sud, l’A3 en direction est, le périphérique, la N118 et l’A13 en direction ouest. Un accident sur la N184, « près de Saint-Ouen-l’Aumône »ont également perturbé la circulation sur cette route, rapportent les services de l’Etat.
Une partie des difficultés s’explique aussi par les derniers retours de Franciliens partis pendant le long week-end de Pentecôte. Cela a entraîné des ralentissements importants lundi après-midi dans la région. La grève des agents de la SNCF aujourd’hui a peut-être aussi contraint de nombreux habitants de la région à se tourner vers leur véhicule personnel. Pour rappel, ce mouvement social bouleverse « Très fortement » la circulation des trains de banlieue et des RER. Un RER D sur cinq est prévu, ainsi que deux RER C et RER E sur cinq, et un RER A et RER B sur deux. Les Transiliens sont également fortement touchés par la mobilisation. Le même jour, à la même heure, les aéroports parisiens étaient également appelés à la grève, mais cette mobilisation devrait rester relativement limitée.
