« Je lui fais plus confiance qu’à tout autre réalisateur » : Emma Stone parle de son travail avec l’auteur de Poor Creatures and Kinds of Kindness à Cannes – Actualité Cinéma
Au lendemain de la présentation, en Compétition, de leur troisième collaboration, « Kinds of Kindness », Emma Stone est revenue sur son travail avec Yorgos Lanthimos lors d’une conférence de presse.
Leurs deux premières collaborations (Les Créatures préférées et Pauvres) sont passées par Venise avant de triompher, à des degrés divers, aux Oscars. Mais c’est en Compétition Cannes qu’ils ont dévoilé le troisième : Kinds of Kindness, une anthologie composée de trois segments.
Une section que le réalisateur grec connaît bien pour y avoir présenté deux opus et remporté tant de récompenses (Jury pour Le Homard, Scénario pour Killing the Sacred Deer).
En attendant de savoir s’il réussira à réussir à trois reprises, avec ce long-métrage attendu dans nos salles le 26 juin prochain, Emma Stone a évoqué son travail avec Yorgos Lanthimos lors de la conférence de presse.
« Je me sens extrêmement à l’aise, donc j’ai le sentiment que je peux tout faire avec lui car nous avons déjà travaillé plusieurs fois ensemble »dit-elle. « Ma confiance en lui va au-delà de celle que j’ai eue pour n’importe quel autre réalisateur. J’ai eu la chance de pouvoir travailler avec de grands réalisateurs, mais il y a quelque chose entre nous que je n’arrive pas à expliquer. »
« C’est ma muse. »» dirait-elle plus tard en riant, pour discuter de leur relation de travail. « Je l’ai rencontré il y a une dizaine d’années pour parler de La Favorite. C’était quelques années avant le tournage du film et je n’avais vu que Canin et Le Homard dans sa filmographie. »
« J’ai tout de suite été frappé par sa chaleur. Il est facile de parler avec lui. Il est très différent de ses films (rires) qui sont bien plus intenses que lui, en tant que personne. Nous avons beaucoup aimé travailler ensemble sur La Favorite. »
Qui aurait cru que nous aurions les mêmes goûts ?
« J’aime beaucoup ses films, leurs intrigues, son univers un peu bizarre, les personnages, la manière de tourner. J’aime tout. Qui aurait pensé que nous aurions les mêmes goûts ? »
« Nous n’intellectualisons pas ce qui se passe (sur l’un de ses sets). Il se concentre principalement sur le physique et il aime danser, évidemment. Lorsque nous avons fait Poor Creatures, nous avons vraiment discuté de la façon dont Bella marche et bouge. Ma relation avec le corps et le mouvement, dans ses films, il s’agit d’intérioriser cette physicalité. Il s’agit de montrer, pas de raconter.
Les festivaliers ont pu le découvrir par eux-mêmes ce vendredi 16 mai. Et le grand public pourra faire de même à partir du 26 juin, jour de sortie de Genres de gentillesse dans les salles françaises.