« Les Calédoniens en avaient besoin », affirme un étudiant vivant en banlieue de Nouméa

Il est 4 heures du matin en Nouvelle-Calédonie. Le couvre-feu est toujours en vigueur. Selon Margaux Rollin, étudiante vivant dans la banlieue de Nouméa, « On en a eu l’annonce hier soir à 22 heures, depuis, ça s’est un peu calmé. Il y a eu beaucoup de coups de feu, de détonations, d’explosions. (…) Il y a encore des bâtiments qui brûlent. »

Pour Margaux Rollin, « les Calédoniens avaient besoin » couvre-feu. « On s’est senti un peu seuls. Je pense que les policiers étaient un peu impuissants, les pompiers aussi. On veut juste un retour au calme et que les tensions s’apaisent. »« , dit-elle. L’étudiant, qui n’a pas réussi à acheter de la nourriture, « Je pense que nous ne sommes pas loin d’une guerre civile. Des milices se sont organisées, qui utilisent des armes. Il y a eu des affrontements entre plusieurs camps, ce qui, je pense, a également déclenché l’état d’urgence, pour que nous n’en arrivions pas là. indiquer. »