ALAIN JOCARD / AFP
DÉCRYPTION – Pour ces extractions judiciaires, plusieurs niveaux de sécurité existent. Mais ils ne correspondent plus au niveau de violence de la délinquance.
« Le pire, c’est qu’on va le retrouver. En 100 ans d’histoire carcérale, nous avons toujours retrouvé ceux qui s’étaient évadés. Même Rédoine Faïd. Nos agents sont morts pour rien« . A l’intérieur du pénitencier, les images de l’attaque meurtrière au péage d’Incarville qui a permis à Mohamed Amra de s’évader, tournent en boucle. Sur l’écran, une camionnette avec à l’intérieur, outre le détenu, un capitaine chauffeur – un haut rang pour une extraction – et deux agents, suivi d’une voiture également avec deux agents.
L’attaque est si violente que même Laure Beccuau, procureure chargée de la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (JUNALCO), affirme dans un premier communiqué que le principal suspect est un détenu particulièrement surveillé (DTS).
Mohamed Amra, dit « La Mouche », au beau pedigree de délinquant, soupçonné de meurtre, au point de mobiliser la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, n’était pas répertorié comme tel…
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