Divertissement

Judith Godrèche devant le CNC, pour réclamer la démission de Dominique Boutonnat mis en examen pour agression sexuelle

Une photo d'illustration de Judith Godrèche, comédienne devenue figure de proue du mouvement #MeToo.
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP Une photo d’illustration de Judith Godrèche, comédienne devenue figure de proue du mouvement #MeToo.

GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Une photo d’illustration de Judith Godrèche, comédienne devenue figure de proue du mouvement #MeToo.

#METOO – Pancartes et journaux brandis devant le CNC. L’actrice Judith Godrèche s’est présentée à la tête d’un rassemblement devant le Centre national du cinéma (CNC) à Paris ce lundi 13 mai pour réclamer la suspension de son président, Dominique Boutonnat. En poste depuis 2019, ce dernier est mis en examen depuis 2022 pour agressions sexuelles sur son filleul.

« Contre tous les attaquants, au CNC ou ailleurs, pour libérer Boutonnat, nous sommes là », ont entonné les manifestants devant l’instance qui régit le cinéma français, dans le 14e arrondissement de Paris. Dans leurs mains de nombreuses pancartes, les premières pages du journal Libérer titre «  Dominique Boutonnat, l’homme qui embarrasse le cinéma français »et une grande banderole, notamment portée par Judith Godrèche indiquant « séparer l’homme du CNC ».

L’actrice devenue figure de proue du mouvement #MeToo avait relayé dimanche soir sur son compte Instagram un appel à manifester pour le retrait du président du CNC, lancé par le « des artistes et techniciens, membres d’associations telles que Collectif 50/50, ADA, ARDA, DIVE+, Femmes à la Caméra, CGT Spectacles, producteurs et autres professionnels. ceux qui sont extérieurs aux syndicats et aux associations, mais tout le monde s’indigne aussi.»

Au tribunal le 14 juin

En février, Judith Godrèche avait déjà réclamé devant le Sénat la destitution de Dominique Boutonnat. « Des accusations de violences sexuelles pèsent contre lui »a-t-elle rappelé, avant de souligner la symbolique d’une telle situation : « Dominique Boutonnat est la présidente du CNC, une institution où les producteurs se rendent, riant parfois et disant «C’est drôle, je vais faire une formation contre les violences sexuelles dans une institution dont le président est lui-même accusé de violences sexuelles ». C’est quoi cette blague ? »

« Si Dominique Boutonnat bénéficie de la présomption d’innocence, il nous semble néanmoins essentiel que notre principale institution donne l’exemple »ont indiqué ce lundi les organisateurs de la mobilisation avec Libérer. Le producteur du film est accusé par son filleul, avec lequel il n’a aucun lien familial, d’agression sexuelle. Les faits reprochés remontent au mois d’août 2019, alors que l’étudiant était âgé de 21 ans.

Dominique Boutonnat comparaîtra dans cette affaire le 14 juin. Celui qui reste à ce jour président du CNC nie les faits et déplore les accusations. « personnage fantaisiste et trompeur ». Il évoque « bisous consensuels » Et « des gestes d’affection qu’il a arrêtés lorsqu’il a senti de la part de son filleul que ce geste aurait pu dégénérer en autre chose ». Malgré ces accusations et l’indignation d’une partie du secteur, son mandat a été renouvelé en 2022.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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