Le gouvernement dévoilera les nouvelles règles de l’assurance chômage « en fin de semaine »
Le gouvernement avait déjà annoncé qu’il reprendrait la main après l’échec des négociations entre partenaires sociaux, pour entériner un nouveau durcissement des indemnisations, avec un « décret de carence » annoncé pour le 1er juillet.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Nouveau tour de vis en perspective. Le gouvernement fera des annonces sur les nouvelles règles de l’assurance-chômage lors d’une conférence de presse « à la fin de la semaine »avant une grande réforme du travail attendue à l’automne, a annoncé dimanche 12 mai le gouvernement à l’AFP, confirmant une information de Journal du dimanche.
Une conférence de presse du Premier ministre Gabriel Attal et de la ministre du Travail Catherine Vautrin sera organisée « à la fin de la semaine », dit Matignon. Après l’échec des négociations entre les partenaires sociaux, qui ont buté notamment sur les sujets de la vie au travail et de l’emploi des seniors, le ministère du Travail avait déjà annoncé qu’il reprendrait les commandes, avec « un arrêté de carence » qui doit fixer les nouvelles règles d’indemnisation à compter du 1er juillet.
Prolongation de la période de cotisation
Le gouvernement a déjà annoncé vouloir durcir certaines règles de l’assurance chômage pour favoriser une reprise de l’activité. Parmi les pistes déjà évoquées par l’exécutif, les conditions d’affiliation à France Travail : alors qu’il faut actuellement avoir travaillé six mois sur les deux dernières années pour bénéficier du chômage, cette durée d’affiliation pourrait être allongée. LE JDD, dans son édition du dimanche 12 mai, évoque une durée de neuf mois au lieu de six. Une nouvelle loi travail, avec des mesures pour faciliter la vie des entreprises, est également toujours attendue à l’automne, a confirmé Matignon à l’AFP.
Gabriel Attal a également peaufiné ces derniers jours le calendrier d’un projet de loi sur la justice des mineurs, présenté « de l’été » selon JDD, une date confirmée par Matignon alors que les incidents de violences impliquant des jeunes rythment l’actualité ces dernières semaines. Le Premier ministre a néanmoins écarté l’idée de suspendre ou de supprimer les allocations familiales au domicile des jeunes délinquants, a indiqué Matignon.