quelles sont les premières pistes d’enquête ?
Le matin du 3 mai 2024, un promeneur découvre un jeune homme inconscient dans un parc situé sur le plateau de Chenôve (Côte-d’Or) près de Dijon. Rapidement transporté à l’hôpital de Dijon, Grégory, comme on l’appelle, est décédé dans la nuit du 5 au 6 mai.
Son corps, retrouvé nu, et son visage tuméfié laissaient penser à une mauvaise rencontre. Le parquet de Dijon a ouvert une enquête pour « assassinat ». La famille de Grégory, originaire du Gard, tente de comprendre ce qui a pu arriver à la victime. Voici ce que nous savons.
Vêtements calcinés à côté du jeune homme
Dans la matinée du vendredi 3 mai, un promeneur a croisé un jeune homme inanimé au sol, dans un parc situé sur le plateau de Chenôve, près de Dijon (Côte-d’Or). C’est « partiellement déshabillé »Olivier Caracotch, le procureur de Dijon, fera ultérieurement rapport.
Le jeune homme « très grièvement blessé » présente également un gonflement du visage. A côté de lui, on retrouvera des vêtements en partie carbonisés – visiblement les siens –.
Les secours, alertés par le promeneur, transporteront la victime au Chu de Dijon. Elle y est décédée deux jours plus tard, dans la nuit du 5 au 6 mai, précise France Bleu Lozère .
Les premiers résultats de l’autopsie et des enquêteurs
Au lendemain de son décès, une autopsie sera pratiquée sur le corps de Grégory, 22 ans. Il est apparu que ce dernier avait été battu à mort. « La cause du décès était un grave traumatisme crânien, sans équivoque d’origine criminelle »a expliqué le procureur.
Nos collègues de Bleu de France informé de l’ouverture d’une première enquête pour « homicide en bande organisée » avant que celui-ci ne soit requalifié en « assassinat » par le parquet de Dijon. Elle a également été confiée à la Direction interministérielle de la police nationale du département.
Qui était Grégory ?
Concernant le profil de la victime, le parquet indique qu’elle « était connue des services judiciaires de sa région d’origine, pour des infractions ne relevant pas de la législation en matière de stupéfiants ». Grégory vivait dans le Gard, issu d’une famille de six enfants dont il était le plus jeune. C’est aussi l’un de ces quatre frères, Alexandre, qui viendra reconnaître le corps. Ce dernier a indiqué à France Bleu Bourgogne que Grégory leur avait dit qu’il avait trouvé du travail dans la région dijonnaise. Il avait quitté Alès le 1euh peut.
« Mon frère ne connaissait personne à Dijon ni en Bourgogneil se présente à la gare. On suppose qu’il a fait une mauvaise rencontre via les réseaux sociaux TikTok ou Snapchat. C’était un électron libre, mais pas au point d’être impliqué dans des trafics. Ce n’était pas un trafiquant de drogue. »
Une famille dans l’incompréhension
Sa famille tente toujours de comprendre ce qui a pu arriver au jeune homme. Son frère installé à Dijon déplore avoir été tenu à l’écart de l’enquête : « C’est très dur, je me sens détruit, car nous restons sans réponses. »
La famille a également lancé une collecte de fonds en ligne pour aider financièrement au rapatriement du corps et aux funérailles.