Les familles d’otages exhortent Netanyahu à accepter « l’accord de cessez-le-feu » du Hamas
Le Hamas a annoncé lundi dans un communiqué avoir informé l’Egypte et le Qatar, pays médiateurs avec les Etats-Unis dans le conflit, qu’il avait « approuvé leur proposition d’accord de cessez-le-feu » avec Israël dans le conflit. Bande de Gaza.
Espoir pour des milliers de proches qui attendent. Les familles des otages détenus dans la bande de Gaza réclament, ce lundi 6 avril, qu’un accord soit trouvé après l’annonce par le Hamas d’avoir accepté une proposition de cessez-le-feu présentée par l’Egypte et le Qatar. feu avec Israël.
« L’annonce du Hamas devrait ouvrir la voie au retour des 132 otages détenus en captivité par le Hamas depuis plus de sept mois », a déclaré dans un communiqué le Forum des familles, une association israélienne de proches d’otages fondée au lendemain du 7 octobre.
« Le moment est venu pour toutes les parties concernées de respecter leur engagement et de transformer cette opportunité en un accord pour le retour de tous les otages », ajoute le communiqué.
« Loin des exigences israéliennes »
Ce mardi, l’armée israélienne mène d’intenses bombardements à Rafah, au sud de Gaza, afin d’accroître la « pression » sur le Hamas à quelques heures de nouvelles négociations au Caire pour tenter d’influencer un accord de trêve auquel le mouvement islamiste a souscrit. étant donné le feu vert.
La Défense civile de la bande de Gaza a fait état de « nombreux décès » dans la nuit à Rafah. Et l’hôpital koweïtien, situé dans cette ville, a indiqué avoir reçu « 11 morts » et « des dizaines de blessés » dans ces frappes, enregistrant ainsi un premier bilan de cinq morts.
Cependant, lundi, après que les pourparlers au Caire n’ont pas abouti à un accord de trêve, l’armée israélienne a lancé une opération pour évacuer des dizaines de milliers de personnes de Rafah. Puis, dans la soirée, le Hamas a déclaré avoir informé l’Egypte et le Qatar qu’il avait « approuvé leur proposition d’accord de cessez-le-feu » avec Israël.
Mais cette proposition est « loin des exigences israéliennes », a répondu le cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu.