Donald Trump dépose une garantie de 175 millions de dollars pour éviter des saisies judiciaires après sa condamnation pour fraudes financières
Condamné en février à 454 millions de dollars d’amende pour fraude financière, l’ancien président a fait appel mais a néanmoins dû payer cette forme de caution légale.
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Il avait jusqu’à jeudi pour s’y conformer. L’ancien président américain Donald Trump a déposé lundi 1er avril une garantie de 175 millions de dollars (environ 161 millions d’euros) auprès de la justice américaine, évitant ainsi la perspective humiliante de saisies judiciaires de ses biens immobiliers. Cette caution lui avait été demandée après sa condamnation en février à 454 millions de dollars d’amende pour fraude financière, contre laquelle il avait fait appel.
Assuré d’être le candidat du parti républicain à l’élection présidentielle de novembre, le milliardaire a été condamné avec ses fils Eric et Don Jr. pour avoir gonflé les actifs de l’empire immobilier de la Trump Organization à hauteur de plusieurs milliards de dollars, à l’instar de la Trump Tower ou de la Immeuble 40 de Wall Street à New York. Cette manipulation, tout au long des années 2010, visait à obtenir des prêts bancaires plus avantageux.
Bientôt un premier procès pénal
Donald Trump doit désormais être jugé à partir du 15 avril, au pénal cette fois, dans une affaire de paiements cachés destinés à dissimuler des affaires embarrassantes en 2016. Il s’agira notamment de dépenser 130 000 dollars pour acheter le silence d’une ancienne star du porno sur une prétendue relation qui Donald Trump nie. Ce procès pénal constituera une première historique pour un ancien président. S’il est reconnu coupable, il pourrait théoriquement encourir une peine de prison, un scénario sans précédent pour un candidat à la Maison Blanche.
L’ancien président doit également être jugé dans deux affaires, en Géorgie et devant un tribunal fédéral de Washington, pour ses prétendues tentatives illégales d’annulation des résultats de l’élection présidentielle de 2020, et dans une autre affaire de manipulation de documents classifiés lors de son départ de la Maison Blanche. en 2021. Mais la tenue des procès dans ces trois affaires avant l’élection présidentielle est incertaine, après plusieurs reports en raison des recours déposés par les avocats de Donald Trump.