Tesla annule son service de superchargeur
Tesla licencie les 500 employés de son service de superchargeurs
Dans un geste inattendu, Tesla a annoncé la suppression de son service Supercharger, entraînant le licenciement de 500 employés dévoués. Une vague de licenciements à laquelle même la directrice générale du service, Rebecca Tinucci, n’a pas pu échapper, cette dernière ayant pourtant grandement œuvré au déploiement du réseau de superchargeurs Tesla aux Etats-Unis et dans le monde. Cette décision est d’autant plus surprenante que Tesla avait réussi à imposer son port de recharge NACS comme nouvelle norme en Amérique du Nord et avait reçu 17 millions de dollars de subventions fédérales pour l’aider à développer son réseau. » Tesla prévoit toujours d’étendre le réseau Supercharger, mais à un rythme plus lent pour les nouveaux sites », explique Elon Musk.
Il s’agit donc d’une énième vague de licenciements pour Tesla, qui a déjà réduit ses effectifs de 10 %, soit 14 000 salariés dans le monde. Tesla semble désormais privilégier le développement de nouvelles technologies, comme les projets d’intelligence artificielle et de robotaxis, plutôt que de continuer à investir dans ses compresseurs qui constituent le principal atout du constructeur automobile.
Un plan de restructuration drastique en raison d’une baisse des ventes
Comme Elon Musk l’a annoncé aux dirigeants de Tesla dans un e-mail : « Nous espérons que ces actions montreront clairement que nous devons être absolument intransigeants lorsqu’il s’agit de réduire le personnel et les coûts. » Le leader des voitures électriques traverse en effet une période de turbulences suite à une concurrence accrue sur le marché des voitures électriques, notamment avec l’arrivée du constructeur chinois BYD qui a réussi temporairement à chiper la première place du podium en 2023.
La concurrence accrue a eu un impact direct sur les ventes de Tesla, qui ont chuté de 20 % en Europe entre janvier et mars 2024, et de 8,5 % au niveau mondial sur cette même période. Cette baisse des performances commerciales a également poussé le constructeur automobile à réduire les prix de vente de ses véhicules, notamment du Modèle 3 en France, qui a été abaissé de 3 000 euros à 39 990 euros.