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En direct – « Nous devons tout faire pour empêcher le recours aux armes nucléaires » en Ukraine, prévient Angela Merkel

Paris et Londres remettent sur la table l’envoi de troupes européennes en Ukraine

La France et le Royaume-Uni n’excluent pas de prendre la tête d’une coalition en Ukraine en cas de désengagement des États-Unis après l’entrée en fonction de Donald Trump, écrit aujourd’hui (Le Monde)(https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/25/guerre-en-ukraine-l-envoi-de-troupes-occidentales-de-nouveau-en-discussion64128023210.html) qui s’appuie sur plusieurs sources. « Alors que le conflit en Ukraine connaît une nouvelle phase d’escalade, les discussions sur l’envoi de troupes occidentales et d’entreprises de défense privées sur le sol ukrainien ont été réactivées », apprend le quotidien français.

Londres sanctionne 30 navires « fantômes » russes supplémentaires

Le gouvernement britannique a annoncé aujourd’hui des sanctions contre 30 navires supplémentaires de la « flotte fantôme » permettant à la Russie d’exporter son pétrole et son gaz en contournant les restrictions occidentales imposées depuis l’invasion de l’Ukraine. Les sanctions britanniques visent désormais un total de 73 navires, indique le ministère des Affaires étrangères, soulignant que les États-Unis en ont sanctionné 39 et l’Union européenne, 19.

Ce matin, j’annonce le plus grand paquet de sanctions contre la flotte fantôme russe. Cela souligne l’engagement du Royaume-Uni envers l’Ukraine.

» a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy lors d’une réunion avec ses homologues du G7 près de Rome. La moitié des navires touchés par les dernières sanctions ont transporté pour plus de 4,3 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros) de pétrole et de produits pétroliers au cours de l’année écoulée, selon le communiqué.

Petit pétrolier Michail Protsenko (projet 1844D, construit en 1988 au chantier naval de Kherson) pour le transport et la livraison de carburant diesel aux navires. — © Kutredrig / IMAGO

Petit pétrolier Michail Protsenko (projet 1844D, construit en 1988 au chantier naval de Kherson) pour le transport et la livraison de carburant diesel aux navires. — © Kutredrig / IMAGO

La Russie et l’Ukraine échangent des frappes croissantes de drones et de missiles

La Russie et l’Ukraine ont échangé aujourd’hui plusieurs frappes de drones et de missiles, sur fond d’escalade des tensions dues aux menaces de Vladimir Poutine contre l’Occident et à l’utilisation d’une arme balistique russe de dernière génération sur le territoire ukrainien. Moscou a ainsi affirmé avoir abattu huit missiles en provenance d’Ukraine, ainsi que des bombes aériennes de fabrication américaine. « La défense aérienne a abattu huit missiles balistiques, six bombes aériennes guidées JDAM de fabrication américaine ainsi que 45 drones », a indiqué le ministère russe de la Défense, qui n’a fourni aucun détail sur le type de missiles ni sur les cibles.

Capture d’un Britannique par les forces russes : Londres réagit

Le Royaume-Uni fournira « tout le soutien possible » à un Britannique capturé par les forces russes alors qu’il combattait pour l’Ukraine, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy. Une vidéo publiée ce week-end par des groupes pro-Kremlin montre un combattant étranger capturé s’identifiant comme étant britannique.

Le ministre a également annoncé des sanctions contre 30 navires supplémentaires de la « flotte fantôme » permettant à la Russie d’exporter son pétrole et son gaz en contournant les restrictions occidentales imposées depuis l’invasion de l’Ukraine. Les sanctions britanniques touchent désormais 73 navires au total.

La Russie affirme avoir stoppé huit missiles balistiques ukrainiens

La Russie affirme avoir abattu huit missiles balistiques en provenance d’Ukraine, sans préciser de quels projectiles il s’agissait, ainsi que « six bombes aériennes guidées JDAM de fabrication américaine et 45 drones ».

Nous vous l’expliquions en vidéo : avec le déploiement russe d’un missile intercontinental et l’autorisation accordée aux Ukrainiens d’utiliser des missiles occidentaux à longue portée sur des cibles russes, la guerre en Ukraine passe à l’étape suivante.

L’Ukraine dit avoir touché un dépôt de carburant russe

Des drones suicides ukrainiens ont frappé dans la nuit un dépôt de carburant dans la région russe de Kalouga, a indiqué lundi une source du renseignement militaire ukrainien, tandis que de nouvelles attaques russes ont fait des dizaines de blessés en Ukraine.

« La cible de l’attaque était le dépôt pétrolier » du groupe Kaluganefteprodukt « qui participe au soutien de l’agression armée de la Russie contre l’Ukraine », a indiqué la source du renseignement militaire, affirmant que la frappe avait provoqué d’importantes « destructions ».

Le gouverneur russe de cette région située au sud de Moscou a indiqué que la défense aérienne avait abattu huit drones dans la banlieue de Kalouga. Les « chutes de débris » de ces engins ont provoqué un incendie dans une « entreprise industrielle » qui a été éteint au bout de plusieurs heures, a déclaré le gouverneur Vladislav Chapchan, sans donner plus de détails.

Le Kazakhstan, voisin de la Russie, va renforcer sa défense territoriale

Le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a ordonné lundi à son ministre de la Défense de développer les forces de défense territoriale de ce pays d’Asie centrale limitrophe de la Russie, quelques jours avant la visite du président russe Vladimir Poutine.

Selon un communiqué de son cabinet, « le président, commandant en chef suprême des forces armées kazakhes, a confié au ministre la tâche de développer la défense territoriale et les forces spéciales » de cette ancienne république soviétique qui partage environ 7 500 kilomètres de territoire avec Russie. frontière.

Le Kazakhstan est un proche allié de Moscou, faisant notamment partie d’une alliance militaire commune, l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). Mais l’invasion russe de l’Ukraine suscite certaines craintes dans ce pays cinq fois grand comme la France et qui héberge des bases russes.

L’ONU dénonce la « menace renouvelée » des mines antipersonnel

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé lundi la « menace renouvelée » des mines terrestres, quelques jours après que les États-Unis ont annoncé qu’ils fourniraient des armes aux forces ukrainiennes combattant l’invasion russe.

A lire aussi : Les États-Unis suscitent des critiques en autorisant la fourniture de mines antipersonnel à Kyiv

Ces remarques ont été faites lors d’une conférence au Cambodge pour évaluer les progrès réalisés dans le cadre de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel. Le Secrétaire général de l’ONU a salué le travail de déminage et de destruction dans le monde. « Mais la menace persiste », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Antonio Guterres a appelé les 164 signataires – dont l’Ukraine mais pas la Russie et les États-Unis – à « remplir leurs obligations et garantir le respect de la Convention ».

En Ukraine, le commandant des pilotes de drones qui jouaient du piano se tenait devant

Les pilotes de drones permettent aux Ukrainiens de ralentir l’avancée russe. Dans ce domaine et, notamment pour les vols de nuit, les Ukrainiens conservent un petit avantage grâce à Baba Yaga, précise notre envoyé spécial Boris Mabillard.

Lire le reportage : En Ukraine, le commandant des pilotes de drones qui jouait du piano debout à l’avant

« Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher l’utilisation d’armes nucléaires », prévient Angela Merkel.

Dans une interview à la BBC, Angela Merkel revient sur sa politique à l’égard de la Russie et défend son bilan axé sur la diplomatie. L’ancienne chancelière allemande estime que la guerre en Ukraine aurait commencé plus tôt si Kiev avait entamé le processus d’adhésion à l’OTAN en 2008. « Il m’est apparu clairement que le président Poutine ne resterait pas les bras croisés face à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, dit-elle. Et à l’époque, l’Ukraine n’était certainement pas aussi préparée qu’en février 2022.» Le président ukrainien Volodymyr Zelensky qualifie cette décision, portée à l’époque par le couple franco-allemand, d’« erreur de calcul ».

Angela Merkel affiche également son inquiétude face à la menace nucléaire brandie par le Kremlin. « Nous devons faire tout notre possible pour empêcher l’utilisation d’armes nucléaires », a-t-elle déclaré à la BBC. Si elle appelle à ne pas se laisser « paralyser par la peur », elle rappelle que la Russie est l’une des deux plus grandes puissances nucléaires du monde : « Le potentiel est effrayant ».

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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