Le 2ème supercalculateur le plus puissant au monde désormais capable de créer son propre Univers comme dans la Matrice grâce au calcul exascale

Le supercalculateur Frontier réalise la plus grande simulation de l’Univers à l’échelle Exascale.

La création d’un monde numérique comme Matrix bientôt à portée de main ? Le supercalculateur Frontier, déjà reconnu comme le deuxième plus rapide au monde, vient de franchir une nouvelle étape en réalisant la plus grande simulation astrophysique jamais tentée, offrant une vue détaillée de la dynamique thermique de l’univers.

Lire aussi :

Un nouveau paradigme dans l’exploration cosmique

Cette prouesse technologique, réalisée par l’équipe d’Argonne National Laboratory avec le supercalculateur Frontier situé à Oak Ridge National Laboratory (ORNL), a permis de réaliser des simulations hydrodynamiques cosmologiques à une échelle et une complexité jamais atteintes auparavant. Ces simulations ont révélé un univers encore plus étendu et complexe que ce que les modèles précédents avaient imaginé, enrichissant ainsi notre compréhension du cosmos.

1 350 000 000 000 000 000 de calculs par seconde ! Les États-Unis battent le record de l’ordinateur le plus puissant du monde

Avancées techniques et scientifiques

Le projet, dirigé par Salman Habib, directeur de la division informatique d’Argonne, combine deux composantes essentielles de l’univers : la matière noire, qui interagit principalement par la gravité, et la matière conventionnelle ou atomique. Cette approche globale est essentielle pour saisir pleinement la nature multidimensionnelle de l’univers.

Les enjeux des simulations hydrodynamiques cosmologiques

Ces simulations représentent un défi informatique important, nécessitant des ressources considérables et l’intégration d’une physique complexe pour simuler la matière noire et atomique sur de longues périodes de temps. Les implications de ces simulations sont vastes, permettant des comparaisons directes avec les observations de grands télescopes, tels que l’Observatoire Rubin au Chili.

Le rôle clé du code HACC

Le code qui a alimenté ces simulations est le Hardware/Hybrid Accelerated Cosmology Code (HACC), initialement développé pour les machines de niveau pétaflopique et qui a fait l’objet d’importantes mises à jour dans le cadre du projet ExaSky. Ce projet, qui fait partie du projet de calcul exascale (ECP) du ministère de l’Énergie, a rassemblé des milliers d’experts pour jeter les bases des supercalculateurs de classe exascale.

L’influence de Frontier sur la recherche scientifique

Au-delà de sa rapidité impressionnante, Frontier a joué un rôle clé dans divers domaines de la recherche scientifique au cours de la dernière année. Bien que récemment dépassé en vitesse par le supercalculateur El Capitan des Lawrence Livermore National Laboratories, Frontier continue d’établir des normes en matière de calcul haute performance (HPC).

Projets et innovations notables

Des projets tels que la simulation de molécules d’eau à température ambiante au niveau atomique, des études sur la métastabilité des diamants sous pression extrême et des découvertes sur l’excitation magnétique nucléaire du calcium-48 démontrent les capacités du supercalculateur à faire progresser la recherche scientifique et à approfondir notre compréhension de phénomènes complexes.

Le Royaume-Uni va faire fortune grâce aux ordinateurs quantiques améliorés par un nouveau matériau basé sur l’un des métaux les plus chers au monde

L’article explore la réalisation majeure du supercalculateur Frontier, qui a réalisé la plus grande simulation de l’univers à ce jour, marquant une étape significative dans notre capacité à modéliser et à comprendre l’univers à un niveau jamais atteint auparavant. Ces avancées ne sont pas seulement des prouesses technologiques mais aussi des fenêtres ouvertes sur des aspects méconnus de notre monde, permettant d’envisager de nouvelles théories cosmologiques et d’éclairer les mystères de l’univers.

Source : Laboratoire national d’Oak Ridge

Vues des publications : 9