A Rennes, l’espionnage français dévoile la guerre qu’il mène avec les armes de cybersécurité
« Avec quelques millions d’euros, un petit pays peut acheter des capacités d’intrusion et de rachat auprès d’un organisme privé, par exemple des tablettes ou autres objets connectés… ». Il ne s’agit pas d’un scénario d’anticipation ou de science-fiction. Cette réalité est maintenant. Celui qui en parle n’est pas un romancier fantaisiste mais le directeur du département technique et innovation de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le fameux « bureau des légendes » de la série télévisée.
« C’est le seul service de renseignement secret et clandestin en France » a rappelé Frédéric Valette devant des officiers généraux et de hauts responsables politiques, des entreprises et des organismes de l’État, à l’occasion du 9e Semaine européenne de la Cyber, à Rennes. Cet ancien membre de la Direction générale de l’armement (DGA) connaît bien le public qui l’écoute bien, notamment les « locaux » travaillant dans le bassin rennais où…
