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Le parc aquatique Marineland d’Antibes veut transférer ses deux dernières orques au Japon

Le parc dit vouloir « anticiper » l’interdiction des expositions et de la détention des cétacés, qui entrera en vigueur le 1er décembre 2026.

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Une orque au Marineland à Antibes (Alpes-Maritimes), le 19 juin 2017. (ERIC BERACASSAT / HANS LUCAS / AFP)

Le parc aquatique Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes) a confirmé samedi 23 novembre avoir déposé une demande auprès du ministère de la Transition écologique pour transférer ses deux dernières orques dans un zoo marin situé à Kobe au Japon. Les pouvoirs publics ont désormais deux mois pour répondre, selon Marineland, qui explique vouloir « anticiper la date du 1er décembre 2026 » auquel les spectacles et la détention de cétacés seront interdits en France en vertu de la loi du 30 novembre 2021.

« Dès 2021 et le vote de cette loi, le parc a mené plusieurs projets de recherche pour se conformer à la loi qui nous oblige à transférer les orques et il est apparu que Kobe, qui respecte les normes en vigueur, était la meilleure option »soutient Marineland, estimant que la solution d’un sanctuaire en Nouvelle-Écosse proposée par les associations de défense des animaux n’est pas « pas possible ».

« L’état de santé des orques ne permet pas, à notre avis, leur transport »estime au contraire Muriel Arnal présidente de l’association One Voice.

« Nous sommes opposés à ce transfert au Japon dans des bassins qui font le tiers de celui d’Antibes alors qu’il existe une solution en Nouvelle-Écosse. »

Muriel Arnal, présidente de l’association One Voice

cité par l’AFP

Deux des quatre orques que Marineland détenait jusqu’à l’année dernière sont mortes récemment, l’une d’une septicémie et l’autre après avoir ingéré un corps étranger. Les deux orques survivantes, Wikie et son fils Keijo, sont tous deux nés en captivité dans ce parc d’Antibes, la première en 2001 et la seconde en 2013.

Cammile Bussière

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