Nouvelles

Face aux menaces de censure, Michel Barnier estime que les Français veulent de la « stabilité » et de la « sérénité »

« C’est assez motivant de se dire qu’on peut partir demain matin », a ironisé le Premier ministre jeudi après-midi avant le 106e Congrès des maires.

Publié


Mis à jour


Temps de lecture : 1min

Le Premier ministre Michel Barnier devant le 106e Congrès des maires, à Paris, le 21 novembre 2024. (THOMAS SAMSON / AFP)

Face aux menaces de censure brandies par la gauche et l’extrême droite, Michel Barnier a estimé jeudi 21 novembre que les Français voulaient plutôt « stabilité, sérénité ». « Le temps qui m’attend dépend d’une éventuelle coalition des opposés, si je puis dire, à l’Assemblée nationale »a déclaré le Premier ministre avant le 106ème Congrès des Maires qui se tient à Paris. « Je ne sais pas si cela va arriver. Je suis prêt. Je sais que ce n’est pas ce que veulent les Français, qui veulent aujourd’hui la stabilité, la sérénité »il a ajouté.

« C’est assez motivant de se dire qu’on peut repartir demain matin » il a plaisanté. « Mais (Aussi) se dire que ce n’est pas sûr, que ça pourrait durer deux ans et demi », jusqu’à l’élection présidentielle de 2027, a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre s’est également exprimé sur le budget actuellement examiné au Parlement, alors que les collectivités locales ont parfois été jugées responsables de la dégradation des finances publiques. « Il n’est ni normal ni juste de montrer aux municipalités et aux autorités locales qu’elles étaient responsables du déficit : ce n’est pas vrai »a estimé Michel Barnier. Les élus locaux s’élèvent contre le projet de budget, accusé de menacer les investissements et les services publics.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page