Si ce détail vous empêche de dormir la nuit, cela peut être un signe précoce de démence.
Une étude récente révèle l’importance des rêves sur la santé mentale. Mais attention… Cela peut perturber votre horaire de sommeil.
Que nous nous en souvenions ou non, nous passons deux heures par nuit à rêver, soit 25 % de notre temps total de sommeil. Malgré tout, le royaume du rêve reste encore incertain pour les scientifiques. Il n’y a toujours pas de consensus sur leur signification ou leur signification. Par définition, le rêve est considéré comme une série d’images, de représentations de l’esprit ayant pour caractéristique une conscience de soi illusoire.
Dans un entretien accordé à Ouest-France, Benjamin Putois, psychologue clinicien, souligne néanmoins leurs bienfaits sur notre bien-être psychologique : « On peut l’affirmer, les rêves ont une fonction : ils nous aident à digérer nos émotions. Rien à voir avec l’expression de pulsions ou de fantasmes liés à la sexualité décrite par Freud et défendue par de nombreux psychanalystes.
Jean-Michel Gaillard, spécialiste reconnu du sommeil, décrit les cauchemars comme « un rêve anxieux, particulièrement riche et agité ». Souvent liés à nos expériences, ils peuvent proliférer en cas de stress, d’anxiété ou encore de stress post-traumatique (SSPT). Concrètement, les cauchemars sont le résultat d’inquiétudes, d’inquiétudes et d’émotions non régulées. De nombreuses études ont également étudié l’impact du Covid-19 sur le sommeil. Il a été constaté que la fréquence des cauchemars augmentait chez les participants ayant contracté une maladie.
Un rapport publié dans la revue The Lancet va plus loin. Elle a mis en avant l’influence des mauvais rêves sur l’état psychologique d’un individu. L’étude a notamment évalué le déclin cognitif de 600 individus âgés de 35 à 64 ans et de 2 600 personnes âgées de 79 ans et plus. Les résultats révèlent que le risque de démence est plus élevé chez les personnes qui font régulièrement des cauchemars.
La démence fait référence à un ensemble de symptômes qui affectent la fonction cérébrale et constitue actuellement la septième cause de décès dans le monde. Chaque année, il y a près de 10 millions de nouveaux cas. Mais pas de panique : les cauchemars n’entraînent pas forcément le développement de maladies neurodégénératives. En fait, pour un adulte en bonne santé, il est courant de le faire une fois par mois.