Trafic de drogue et blanchiment d’argent. Vendredi 8 novembre à Marseille, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, et Didier Migaud, son homologue à la Justice, s’en sont pris à ces deux aspects du crime organisé. Au milieu des grands principes qu’ils ont élaborés, les ministres ont annoncé une myriade de mesures, aboutissant à un résultat quelque peu brouillon.
« On a l’impression qu’il réagit sous le coup des événements »
Tant dans les rangs des enquêteurs que dans ceux de la justice, il est difficile de s’y retrouver. « C’est vrai que Bruno Retailleau est très présentremarque Pierre Azema, représentant insulaire du syndicat de police Un1té. Mais il dit beaucoup de choses au lieu de mettre en place des points majeurs, on a l’impression qu’il réagit sous le coup des événements. »
