Divertissement

Amour, pouvoir, barbecue avec Lula… Les confessions de Nicolas Sarkozy

L’ancien président de la République s’est longuement entretenu avec Guillaume Pley dans « Légende » diffusée sur YouTube.

Suivie par près de deux millions de personnes, la chaîne YouTube Légende, créée et animée par Guillaume Pley, a réussi un « coup » : accueillir pendant plus d’une heure l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy. Le concept de l’entretien : revenir sur la vie de l’invité et tenter d’en tirer de grands enseignements. Avec l’invité d’aujourd’hui – qui a été convaincu par sa fille – le matériel est là. « Il y a deux catégories de personnes : ceux qui saisissent les opportunités et ceux qui pensent à les saisir », précise l’ancien ministre de l’Intérieur.

Face à Guillaume Pley, Nicolas Sarkozy revient sur son ascension. « Je viens du fond, je ne connaissais personne, je suis né au bord d’une petite rivière avec une petite canne à pêche, il y avait des petits poissons et je rêvais de pêcher les requins blancs. C’est l’histoire de ma vie. » L’ancien chef de l’Etat balaie sa carrière : la première élection à Neuilly, la prise d’otage scolaire avec Human Bomb, le ministère de l’Intérieur, l’élection de 2007 ou la défaite de 2012. Et donne son conseil de survie politique : « Rien est toujours finie, la vie est une succession de renaissances. »

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Barbecue « explosif »

Il parle également de certains de ses voyages internationaux. Un jour, il est invité au palais présidentiel brésilien où Lula organise un barbecue. « Il faisait le barbecue lui-même, il en était fier. Il avait pris un gros morceau de viande – je n’aime pas ça du tout, je préfère la viande hachée. Il m’a dit : « Dans cinq minutes, c’est prêt. » Nous sommes sur la terrasse et soudain il y a une explosion. Tous les gardes du corps arrivent, on pense que c’est un attentat… C’est le barbecue qui a explosé car il avait mis trop de charbon de bois. Finalement, nous avons mangé une salade », rigole-t-il.

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L’entretien glisse dans l’intime, notamment la rencontre avec Carla Bruni en 2007 chez Jacques Séguéla : « Je suis un gars qui prend des décisions. Nous nous sommes rencontrés le 13 novembre et nous nous sommes mariés le 2 février », se souvient-il en taclant au passage François Hollande : « Un président ne met pas sa copine à l’Élysée, si vous pensez que je vise quelqu’un, vous avez raison. » « Deux mois après notre mariage, nous avons effectué une visite d’État en Angleterre et nous sommes restés à Buckingham. Tout s’est très bien passé. » « En amour, comme dans la vie, la fragilité est un gage de solidité, car on fait plus attention à ce qui est fragile », conclut-il la séquence.

« La France, le terrible et le sublime »

Si l’entretien n’a pas d’aspect politique – l’ancien chef de l’Etat ne se prononce pas sur les difficultés actuelles du gouvernement ni sur la délicate question du budget -, il livre sa « certaine idée de la France » : « Il faut rêver grand ». , quitte à paraître arrogant, c’est le destin français. La France c’est la Terreur et Valmy Le terrible ou le sublime… Nous ne sommes pas des gens du juste milieu C’est pourquoi la France doit être dirigée très fort avec la promesse du. un grand destin. Le pire aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux qui font croire que la société est horizontale alors que tout est vertical. Il faut du leadership », juge Nicolas Sarkozy.

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« Je suis un félin, je sors dans la rue, je sais en regardant autour de moi ce que la dame pense de moi. Quand je monte dans l’avion, je sais si l’hôtesse de l’air a voté pour moi ou non. Ce n’est pas de l’arrogance, mais de l’expérience», conclut-il, jurant, après la diffusion d’un micro trottoir l’appelant à se représenter, que ce n’est pas son projet. « Alors les circonstances sont ce qu’elles sont. »

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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