Choisi par Donald Trump pour diriger le Pentagone, Pete Hegseth accusé d’agression sexuelle en 2017
Aucune plainte n’a été déposée dans cette affaire, qui a cependant ébranlé l’équipe de transition du président élu lorsqu’elle en a eu connaissance par la presse, rapporte « Vanity Fair ».
Au point de revenir sur la décision surprise de nommer l’ancien militaire de 44 ans à la tête du Pentagone, selon le magazine. Ce présentateur de la chaîne préférée des conservateurs américains serait chargé de diriger la première force militaire du monde malgré son manque d’expérience dans la gestion de grandes organisations.
La police de Monterey, en Californie (ouest), a confirmé jeudi avoir enquêté sur « une agression sexuelle présumée » dans un hôtel en octobre 2017, impliquant Pete Hegseth. Des ecchymoses étaient visibles sur la cuisse droite de la victime présumée, a indiqué la police.
« Aucune plainte »
L’avocat de Pete Hegseth, Timothy Parlatore, a déclaré à Vanity Fair que l’accusation avait « déjà fait l’objet d’une enquête de la police de Monterey » et qu’elle « n’avait trouvé aucune preuve ».
Le directeur de la communication de la campagne de Donald Trump, Steven Cheung, a déclaré que le présentateur avait « vigoureusement nié toutes les accusations ». « Aucune plainte n’a été déposée », a ajouté le futur directeur de la communication de la Maison Blanche, affirmant « attendre avec impatience que sa nomination soit confirmée » par le Sénat.
Le choix de Donald Trump de nommer cette personnalité de la télévision à la tête d’un ministère comptant 3,4 millions de soldats et d’employés civils et un budget faramineux de plus de 850 milliards de dollars par an a défrayé la chronique à Washington, et les débats au Sénat sur sa confirmation promettent d’être houleux malgré la majorité républicaine au Congrès.