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L’équipe Trump examine la candidature de Pete Hegseth à la défense après la révélation d’une accusation d’agression sexuelle contre lui

Violences sexuellescas

Le nouveau président a découvert que le présentateur de télévision, qu’il vient de nommer à la tête du département américain de la Défense, est accusé d’avoir agressé une femme dans un hôtel de Californie en 2017.

Les responsables de l’équipe de transition de Donald Trump ont examiné vendredi l’avenir de Pete Hegseth, le choix du président élu pour diriger le ministère de la Défense. Cette révision intervient après des révélations sur une enquête policière sur une accusation d’agression sexuelle datant de 2017.

La polémique a éclaté après qu’une plainte ait été transmise à l’équipe de transition. Selon une source proche du dossier qui a requis l’anonymat, Hegseth aurait agressé une femme dans un hôtel de Monterey, en Californie, après une conférence républicaine. La plainte aurait été rédigée par un ami de la victime, qui aurait ensuite signé un accord de confidentialité avec Hegseth.

La police de Monterey a confirmé avoir enquêté sur une accusation de 2017« agression sexuelle », mais aucune accusation pénale n’a été portée. Un membre de l’équipe de transition a déclaré que les révélations avaient pris les responsables au dépourvu. «Cela provoque beaucoup de frustrationdit-il. Son dossier n’a pas été correctement vérifié.

Réactions et démentis

L’avocat de Pete Hegseth, Tim Parlatore, a déclaré vendredi que l’accusation avait été «complètement examiné et jugé infondé». Interrogé sur l’existence d’un éventuel accord de confidentialité, il a répondu : « Il n’y a pas d’autres corps dans le placard. À ma connaissance, rien ne justifie un retrait.

De son côté, Steven Cheung, directeur de la communication de Donald Trump, a déclaré dans un communiqué que le président élu soutenait Hegseth. « Le président Trump nomme des candidats de haut calibre et extrêmement qualifiés pour servir dans son administration, a-t-il déclaré. Pete Hegseth a vigoureusement nié toutes les accusations et aucune accusation n’a été déposée. Nous attendons avec impatience de le voir confirmé au poste de secrétaire à la Défense des États-Unis.

Une nuit d’octobre à Monterey

L’incident se serait produit entre le 7 octobre 2017, peu avant minuit, et le lendemain matin, à 7 heures du matin, au Hyatt Regency Monterey Hotel and Spa. Ces détails, rapportés par Salon de la vanité, proviennent d’un rapport de police déposé le 12 octobre 2017. Le document indique que la plaignante avait un hématome à la cuisse droite, mais ne mentionne aucune arme ou objet impliqué.

Une publication sur Facebook du groupe Fresno Republican Women montre Hegseth s’exprimant devant un public le jour de l’incident présumé. Contacté par Le Washington Post, Shirley Mark, alors présidente de la Fédération californienne des femmes républicaines, a déclaré qu’elle avait entendu parler de l’accusation mais qu’elle n’en connaissait pas les détails.

Histoire et controverses

Pete Hegseth a été marié trois fois, selon des documents judiciaires. Son premier mariage avec Meredith s’est terminé en 2009 pour « infidélité », selon les archives du Minnesota. Sa seconde épouse, Samantha, a demandé le divorce en septembre 2017, un mois après la naissance de l’enfant de Hegseth avec Jennifer Rauchet, une productrice de Fox News qu’il a épousée après ce deuxième divorce. Ancien animateur de Fox News et membre de la Garde nationale, Hegseth est connu pour ses critiques à l’égard d’un militaire jugé « trop ​​réveillé » et pour avoir encouragé Trump, au cours de son premier mandat, à gracier les militaires accusés de crimes de guerre.

Outre Hegseth, d’autres nominations de Trump, comme celle de Matt Gaetz au poste de procureur général, ont suscité la controverse. Gaetz fait l’objet d’une enquête éthique du Congrès après des accusations de conduite sexuelle inappropriée, bien qu’aucune accusation n’ait été déposée. Enfin, Trump lui-même a été accusé à plusieurs reprises de harcèlement et d’agressions sexuelles, accusations qu’il nie. L’année dernière, un jury civil l’a déclaré responsable d’une agression sexuelle contre l’écrivain E. Jean Carroll et l’a condamné à payer des dommages et intérêts.

Article original de Michael Kranish, Josh Dawsey, Dan Lamothe, John Hudson, publié le 16 novembre 2024 dans le « Washington Post »

Cet article publié dans le « Washington Post » a été sélectionné par « Libération ». Il a été traduit à l’aide d’outils d’intelligence artificielle, sous la supervision de nos journalistes, puis édité par la rédaction.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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