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« Ici, je danse avec mes amis et je dors par terre… » L’ancien footballeur Adriano raconte sa descente aux enfers et son retour dans sa favela

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Consommé par l’alcool et les dettes, l’ancien attaquant de l’Inter Milan et du Brésil vit désormais dans une favela après avoir illuminé les pelouses européennes de son talent pendant plusieurs années. Il a raconté son quotidien dans une chronique.

Il aura été la définition d’un talent gâché. Un vrai. Recruté par l’Inter Milan au début des années 2000, alors qu’il venait de découvrir le football professionnel sous les couleurs de Flamengo au Brésil, Adriano n’a jamais réussi à confirmer dans la durée toutes les promesses placées en lui. Aujourd’hui âgé de 42 ans, l’ancien joueur du Sélection a récemment parlé pour The Players Tribune.

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« L’Imperatore » (l’Empereur, NDLR) évoque son parcours, son retour dans les favelas brésiliennes, son parcours et son rapport à l’alcool. «Je suis le plus gros déchet du football», affirme celui qui compte 48 apparitions avec la sélection brésilienne. « J’aime ce mot, ‘déchet’. Pas seulement à cause de sa consonance, mais aussi parce que je suis obsédé par le fait de gâcher ma vie. Je vais bien comme ça, dans un gaspillage frénétique » regrette-t-il.

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Un gros problème avec l’alcool

Apparaissant ces dernières semaines hébété dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’ancien agresseur a néanmoins indiqué qu’il ne prenait pas de « drogue », qu’il « n’aimait pas le crime », qu’il n’allait pas « en boîte », mais que l’alcool continuait à le ronger. «Je bois tous les jours. (…) Je bois parce que ce n’est pas facile d’être une promesse qui s’endette. Et c’est encore pire à mon âge. Une relation avec l’alcool qui a débuté très tôt, alors qu’il était encore adolescent, lui qui a aussi tragiquement perdu son père avant de découvrir le haut niveau.

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Retraité des terrains de football depuis 2016 et une dernière danse aux États-Unis après un retour raté en Italie avec la Roma, Adriano a choisi de retourner à Vila Cruzeiro. « Les gens n’ont pas compris pourquoi je suis revenu dans la favela. Ce n’était ni pour l’alcool, ni pour les femmes et encore moins pour la drogue. C’était pour la liberté. (…) La seule chose que je cherche à Vila Cruzeiro, c’est la paix. « Ici, je marche pieds nus et torse nu, juste en short. Je joue aux dominos, je m’assois sur le trottoir, je me souviens de mon enfance, j’écoute de la musique, je danse avec mes amis et je dors par terre », confie l’homme. avec 150 objectifs de carrière. Avant de conclure : « Ici, je suis vraiment respecté. Ici, c’est mon histoire. Vila Cruzeiro n’est pas le meilleur endroit au monde. Vila Cruzeiro est ma place. »

Jeoffro René

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