une situation financière alarmante et un sort similaire aux Girondins de Bordeaux ? Sanctions possibles
Le club lyonnais est confronté à d’importantes difficultés financières et pourrait faire face à des sanctions.
Grosse inquiétude pour l’Olympique Lyonnais. Le club devra se soumettre à une grande audience devant la DNCG ce vendredi alors que les comptes du club de John Textor sont toujours dans le rouge. Une situation alarmante pour le club des Gones après la publication des chiffres Eagle Football Group, anciennement OL Groupe, qui a publié ses comptes de la saison 2023-2024. Dans le détail, au 30 juin, soit à l’issue de la saison 2023-2024, Eagle Football Group enregistre un déficit de 25,7 millions d’euros et pourtant, la masse salariale a augmenté… Le groupe a émis le souhait de « mettre en place un plan de rationalisation de ses coûts de fonctionnement » et l’ouverture des discussions pour un éventuel « plan de départs volontaires ».
« Ce n’est pas une surprise. Les chiffres sont têtus, c’est forcément inquiétant. La situation était déjà préoccupante avant même que John Textor ne reprenne le club. Il a mis beaucoup d’argent dans le rachat et davantage dans l’athlète. Cela a créé une spirale négative. On est entré dans un cercle vicieux», a expliqué Vincent Chaudel, directeur de l’Observatoire du Sport Business, sur RMC Sport.
Un destin à la bordelaise ?
Pour l’instant, rien n’est sûr et Lyon devra donner des garanties à la DNCG. Selon les informations, « des apports de 75 millions d’euros d’ici fin décembre 2024 sous forme de fonds propres et/ou de produits de cession de joueurs détenus par les clubs du groupe Eagle Football Holdings » sont annoncés. Il y aura aussi « l’apport d’un montant maximum de 100 millions d’euros début 2025 de la part d’Eagle Football Holdings » et la « finalisation des transferts de joueurs lors du mercato de janvier 2025 ». Un destin à la Bordelaise pourrait encore être évité grâce aux atouts autour du club et notamment du Groupama Stadium. Lyon risque encore des sanctions, les « plus légères » concernent l’encadrement du recrutement et de la masse salariale et peuvent aller jusqu’à la relégation par mesure de précaution, si l’argent n’est pas trouvé d’ici la fin de saison.