Laurent Wauquiez annonce une augmentation de toutes les retraites à partir du 1er janvier
Bien qu’il ne soit pas ministre, Laurent Wauquiez s’est permis de faire une annonce ce lundi 11 novembre 2024. Invité du JT de TF1 le chef du groupe de la Droite Républicaine (Les Républicains) à l’Assemblée a indiqué « qu’il y aura une revalorisation des retraites au 1er janvier pour toutes les retraites ». « Ce sera environ la moitié de l’inflation mais cela concernera tous les retraités »a poursuivi Laurent Wauquiez.
Le député explique en outre qu’il y aura une deuxième revalorisation « à compter du 1er juillet » mais seulement cette fois « pour les retraites les plus modestes »ou en dessous du salaire minimum, pour compenser l’inflation. « 44% des retraités seront concernés » par cette deuxième revalorisation, indique encore Laurent Wauquiez. Cette annonce a ensuite été confirmée par Bercy en Échos .
Changement de gouvernement
Il s’agit d’un changement évident dans le projet du gouvernement. Pour faire des économies, il avait initialement annoncé que la revalorisation annuelle des retraites aurait lieu le 1er juillet 2025, plutôt que le 1er janvier habituel. Et que cette augmentation ne serait pas rétroactive.
Sauf que de nombreux députés de la base gouvernementale, dont ceux de La Droite Républicaine, s’étaient prononcés contre ce choix. Michel Barnier, de LR, a alors dit comprendre le « préoccupations » et avait renvoyé la balle à l’Assemblée nationale. « Si dans la discussion parlementaire qui s’ouvre sur le budget 2025, il y a des idées nouvelles ou d’autres idées pour trouver d’autres moyens (d’économies), je suis ouvert »a déclaré le Premier ministre. Vraisemblablement, Laurent Wauquiez a réussi à le convaincre. En échange, il a promis de s’attaquer « bureaucratie administrative ».
Lire aussi : Budget 2025 : que va-t-il se passer cette semaine au Parlement ?
Cette revalorisation devra être votée par les parlementaires tandis que le projet de financement de la sécurité sociale sera débattu au Sénat. Et s’ils ne parviennent pas à un accord, Michel Barnier pourrait choisir d’utiliser l’arme constitutionnelle du 49.3 pour passer en force.